Olympique-et-Lyonnais
·23 de noviembre de 2024
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·23 de noviembre de 2024
Attendant l'arrivée du mercato hivernal dans un peu plus d'un mois, les experts financiers laissent petit à petit leur place au ballon rond. Voilà un peu plus d'une semaine, le 15 novembre exactement, l'OL était sanctionné par la DNCG. Des mesures, dont la rétrogradation à titre conservatoire, qui ont fait et qui feront encore parler. Mais désormais, retour au jeu ce samedi, avec un déplacement à Reims qui ne manquera pas de piquant (21 heures).
Alors qu'il n'a plus gagné à Auguste-Delaune depuis 2015 (sept confrontations sans succès), l'Olympique lyonnais dispute une partie à double tranchant. Revenu dans le top 5 pour la première fois depuis plus de deux ans, il espère bien y rester, voire grappiller un ou deux rangs en fonction des résultats de Marseille et Lille. Mais de l'autre côté, son concurrent est 7e, à une longueur derrière.
Ce duel ne manque donc pas d'enjeux, et même si le groupe dit ne pas être touché par le contexte administratif, il devra être en mesure de le prouver sur la pelouse rémoise. "On a beaucoup de perceptives. Déjà atteindre nos objectifs, être meilleurs en tant qu'équipe, livrer de bonnes prestations pour que notre public soit content de venir nous voir, a énuméré Pierre Sage. Ce sont des choses qui nous animent et qui ramèneront de la joie."
Plus que jamais, c'est par les victoires que l'OL pourra se recentrer sur le terrain et laisser à la porte du vestiaire les soucis financiers. Avec les ambitions fixées, retrouver la C1, il n'a de toute manière pas trop le temps de cogiter à ce propos. "On est 5es et je pense qu’on a raté des opportunités pour prendre plus de points. Il y a des affiches qu’on aurait dû gagner. Ce classement ne me convient pas, nous nous devons d'être plus haut pour nous qualifier en Ligue des champions, c'est notre objectif pour la saison prochaine, a rappelé Nemanja Matić. En Europa League, on est bien placés et on va tout faire pour essayer de remporter la compétition."
Face à une formation champenoise un peu diminuée par les absences, mais tout de même très compétitive, les coéquipiers d'Alexandre Lacazette devront jouer serré. Ils ont connu trop de mauvaises surprises contre cet adversaire pour ne pas être prévenus. "Reims a des joueurs de qualités. Ils ont changé de coach mais n’ont pas trop modifié leur jeu. On se doit de livrer une performance à la hauteur de nos ambitions, plus consistante que lors du derby (1-0). Sur ce sujet, on a une marge de progression, a reconnu l'entraîneur jurassien. Si on arrive à mettre en pratique l'ensemble de nos idées et à réaliser une bonne performance collective, nous devrions être capables de faire un résultat. On veut être ambitieux dans notre football, dans notre construction, donc on ira là-bas dans l’optique de gagner."
La victoire contre l'ASSE juste avant la trêve a d'ailleurs permis de couper avec l'esprit plus léger. Mais elle a aussi montré au grand jour les carences des Lyonnais dans plusieurs domaines. "On doit essayer de marquer davantage, a relevé Matić. Contre Marseille (2-3), on aurait dû compter quatre ou cinq buts. Face à Saint-Etienne aussi, on aurait dû tuer la rencontre, car nous avons eu des occasions. Je pense que nous faisons partie des clubs dans le monde qui se créent le plus de grosses situations. On doit améliorer notre efficacité, ce qui serait un moyen de ne pas être inquiet en fin de match pour savoir si nous allons l'emporter ou non."
Après 11 journées, l'OL est en bonne position. Il n'est pas tout à fait où il voudrait, la faute à un début de saison catastrophique, mais il est en embuscade. A lui désormais de saisir les opportunités qui lui sont offertes de faire encore mieux. "Le précédent exercice nous a bien rappelé que les temps de passage ne restaient que des temps de passage. Ce qui compte, c'est la fin. Plus on cumule des points, plus celle-ci pourra être heureuse, a souligné Pierre Sage. Notre volonté est d'avoir le meilleur chemin possible." En ce samedi de novembre, celui-ci emprunte la route de Reims, celle qui a longtemps couronné les rois de France, mais il n'en est pas encore là.