ASSE : un an après son arrivée, Eirik Horneland est-il un flop ? | OneFootball

Nommé le 20 décembre 2024, Eirik Horneland a fêté sa première année dans le Forez, mais quel bilan peut on tirer de ses 12 premiers mois chez les Verts ?

Un ovni venu du grand nord. Au bord du précipice il y a un an quelques mois seulement après la remontée en Ligue 1, l'ASSE décidait de dire adieu à Olivier Dall'Oglio, l'artisan de la montée, pour nommer le méconnu Eirik Horneland. Débarqué en provenance de Norvège, celui que la presse s'amusait rapidement à comparer au Jürgen Klopp nordique, avait une grosse mission : sauver le club de la relégation tout en imposant sa manière de voir le football.

Un an plus tard, le bilan reste globalement très mitigé. Pourtant, le premier match des Stéphanois sous ses ordres avait fait renaître la flamme verte dans le Forez. Une victoire 3-1 face à Reims, une équipe séduisante, avec une activité constante et la révélation du nouveau buteur Lucas Stassin. Durant ces six premiers mois de Ligue 1, le Belge est une des grandes réussites du manager. Muet sous Dall'Oglio, Stassin explosait avec Horneland en inscrivant 11 buts sous ses ordres en Ligue 1 dont un fameux doublé dans le derby remporté 2-1.

Stassin et le derby, les premières réussites

L'explosion de Stassin, le derby remporté, et puis c'est (presque) tout sur le plan des réussites dans l'élite du football français. Si son envie de développer un football offensif a pu séduire, il s'est surtout heurté aux limites d'un groupe tout simplement pas au niveau pour la Ligue 1 avec surtout une défense en immense difficulté. C'est donc tout logiquement que le club est retombé en Ligue 2 malgré une manière de jouer plus excitante qu'en début de saison.

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Après un mercato XXL, le plus gros de l'histoire du club, on pensait que les Stéphanois allaient rouler sur la Ligue 2 en ayant notamment réussi à garder le duo Stassin - Davitashvili. Et si les premiers mois ont été convaincants, la machine a fini par s'enrayer. Fidèle, parfois trop, à ses principes de jeu, le Norvégien est parfois apparu à court de solutions, se reposant sur les exploits individuels de ses joueurs offensifs. Par séquence, son équipe est capable de fulgurance  en attaque avec des actions sublimes que peu d'équipes arrivent à reproduire en Ligue 2. Mais derrière, c'est toujours le même problème.

Un mercato XXL décevant, une Ligue 2 accrocheuse

Les investissements consentis pour faire signer Joao Ferreira et Ebenezer Annan peinent à convaincre sur les ailes. Le jeune Chico Lamba est lui forfait depuis plusieurs semaines à cause d'une blessure et son absence se fait particulièrement ressentir. À la trêve, les Verts sont troisièmes et il est difficile de véritablement mettre une note sur cette demi-saison. D'un côté, ils ont réussi à s'offrir Troyes, à empocher de grosses victoires 6-0 contre Pau ou 4-0 contre Rodez, mais l'équilibre reste fragile.

Plus d'une fois, l'impression d'une méconnaissance de l'adversaire a coûté des points aux Stéphanois. Certaines défaites ont été le symbole criant de cela comme au Red Star, à Dunkerque ou encore contre Le Mans et Guingamp à domicile. Clairement, au regard de l'investissement réalisé l'été dernier, le bilan est négatif, et cela même si l'ASSE est encore dans la course pour la Ligue 1. En 39 matchs, Horneland cumule 15 victoires, huit nuls et 16 défaites.

Secoué ces dernières semaines, le Norvégien se sait attendu en 2026. Sa direction le soutient corps et âmes pour le moment, mais jusqu'à quand ? Dès le 3 janvier, le déplacement sur la pelouse du Mans, qui compte le même nombre de points que l'ASSE au classement, ressemble à un nouveau tournant. La patience de la direction pourrait avoir ses limites en cas d'échec. À l'inverse, une victoire lui offrirait de nouveau de la crédibilité pour lancer un sprint final pour espérer guider le club en Ligue 1.

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