«Au moins les Aiglons marquent les mémoires…», la presse locale sans pitié avec Nice ! | OneFootball

La situation calamiteuse dans laquelle se trouve l’OGC Nice a épuisé le peu de patience qui restait à ses supporters, qui ont laissé un stade tristement vide hier soir pour une nouvelle déconvenue en Ligue Europa face à Braga. Il en va de même pour la presse locale et nationale qui s’est déchainée aujourd’hui face à l’ampleur du désastre sportif.

L’OGC Nice est en train de vivre une période abominable et la presse n’a pas manqué de le souligner après la nouvelle défaite concédée hier en début de soirée en Ligue Europa. Battus 1-0 par le Sporting Braga à l’Allianz Riviera, les Niçois ont enchaîné une sixième défaite en six journées dans la compétition, portant même la série à huit revers de suite toutes compétitions confondues avec la Ligue 1. Un constat alarmant qui a provoqué une avalanche de critiques dans les médias locaux mais aussi nationaux.

La presse locale en a marre

Du côté d’Ici Azur, le ton est acerbe. La station ironise sur la situation du Gym, visiblement résigné à voir cette équipe entrer dans l’histoire pour de mauvaises raisons. «Au moins, les Aiglons marquent les mémoires...», lâche le média, avant d’enchaîner avec une pique appuyée : «Au coin du feu, dans quelques années, avec quelques cheveux blancs ou plus rien du tout sur le caillou à force de se gratter la tête devant ce projet Inéos, on se souviendra forcément de cette équipe capable de battre trois records en une soirée et de rentrer dans les livres d'histoire à sa manière : par la toute petite porte».

Le média souligne ensuite un autre symbole de cette crise : «la pire affluence de la courte histoire de l'Allianz Riviera : moins de 4 000 spectateurs.» Avant de conclure, Ici Azur prévient que la série noire pourrait s’étirer : «il faudra peut-être faire un détour par Lourdes pour espérer un résultat contre Lens dimanche. Nice aura l’image d’Aiglons aux nez rouges qui font rire la France entière et pleurer leurs supporters». Nice-Matin, pourtant proche du club, ne cherche pas non plus à trouver des excuses Le quotidien évoque une équipe toujours égale à elle-même dans cette campagne européenne, incapable de réagir et abonnée aux déceptions.

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C’est le même constat ailleurs

Au niveau national, le ton n’est pas plus tendre. Pour L’Équipe, la soirée n’est qu’une nouvelle étape dans la crise niçoise : «Le calvaire continue pour Nice, battu à domicile par Braga en Ligue Europa. Les records dont personne ne veut sont bien les seules choses que peuvent battre les Niçois en Ligue Europa, et leur terrible dynamique s’est étirée ce jeudi soir contre Braga». Le quotidien rappelle lui aussi que le Gym évoluait dans un stade quasiment vide et met en avant une statistique accablante : dix-huit matchs européens consécutifs sans victoire. «C’est très long, très pénible, et la soirée azuréenne a été encore une fois déprimante.»

Le Figaro partage la même lecture et ne cherche pas à adoucir l’analyse. «Nice au fond du trou. Nice ne compte toujours pas le moindre point en Ligue Europa», écrit le journal. Même son de cloche dans Le Parisien, qui résume la situation par une formule lourde de sens : «8 défaites consécutives, 0 point en Ligue Europa… la descente aux enfers se poursuit pour les Niçois.» Le journal estime que cette nouvelle défaite ne représente sans doute pas le pire tant le climat semble délétère, évoquant une catastrophe industrielle impossible à rattraper, même avec les deux derniers matchs à venir. «Le bilan est calamiteux», juge le quotidien, bien que la prestation face à Braga soit légèrement moins catastrophique que les précédentes.

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