Le Petit Lillois
·23 de marzo de 2025
« Aucun risque » pris avec le Maroc, Osame Sahraoui (LOSC) « fait preuve de caractère en toutes circonstances »

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·23 de marzo de 2025
Parmi les 26 joueurs sélectionnés par Walid Regragui en cette période de trêve, Osame Sahraoui profite de ce rassemblement avec le Maroc pour s’intégrer au groupe. Sa blessure ne lui permet pas d’enchaîner, mais il vit son rêve à fond avec un objectif à long terme dans la tête.
Le Maroc, sélection menée par Walid Regragui depuis l’été 2022, vit des échéances importantes en ce mois de mars avec les éliminatoires de la Zone Afrique pour la Coupe du monde 2026. La moitié du chemin a déjà été parcouru avec une victoire sur le Niger (1-2), son dauphin. Il ne reste plus qu’à récidiver mardi contre la Tanzani. Vingt-six joueurs ont été sélectionnés pour ces rendez-vous, liste d’individualités dont fait partie Osame Sahraoui. Malgré sa blessure au pubis, et une rechute vécue à Nantes le samedi 15 mars, il fait partie du rassemblement marocain.
« Osame Sahraoui est arrivé avec une blessure, mais j’ai décidé de le garder avec le groupe. Il a encore un peu de chemin à faire. On ne prendra aucun risque avec lui », expliquait Walid Regragui en conférence de presse. Après des séances individualisées, le Lillois est progressivement apparu avec le collectif à l’entraînement des Lions de l’Atlas, même s’il ne pourra vraisemblablement pas les soutenir sur le terrain pour leur prochaine échéance. Peu importe, Osame Sahraoui poursuit son intégration dans un groupe tourné vers la Coupe du monde, certes, mais aussi et surtout vers la Coupe d’Afrique des Nations 2025 qui se déroulera au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Des rêves en club, d’autres en sélection, Osame Sahraoui a déjà coché quelques-uns de ses buts cette saison, notamment grâce au parcours réalisé par le LOSC en Ligue des Champions. Les Dogues lui ont également permis de franchir la porte de la sélection, dont il a porté les couleurs pour la première fois pendant vingt-trois minutes le 15 octobre. Ce duel entre le Maroc et la Centrafrique, autant que sa première convocation, il s’en souviendra longtemps.
« La première personne que j’ai appelée lorsque j’ai appris que j’étais appelé, c’est évidemment ma famille. J’étais en ébullition, très heureux et je devais annoncer la nouvelle à ma famille. Tout le monde était heureux. Mes sœurs et ma mère pleuraient. C’était beaucoup d’émotions. Ce partage constant avec ses proches, c’est l’une des choses les plus belles dans le football », avouait ainsi Osame Sahraoui dans un entretien accordé à 532OFF, média représenté sur Youtube. Cette convocation était l’issue d’un réel choix, lui qui aurait également pu défendre les couleurs de la Norvège. « Je suis né en Norvège, à Oslo, et j’ai de la famille au Maroc. Je pouvais donc jouer pour les deux nations. J’ai eu des discussions avec ma famille, puis avec les coachs, et j’ai senti que le Maroc était le bon choix pour moi. J’ai intégré un groupe fort. Il y a vraiment beaucoup de talents. Il faut se battre pour trouver sa place, mais cela me plait. On avait parlé de cette réalité avec le coach et je crois en mes capacités. »
« Nous voulons montrer à tout le monde que nous pouvons y arriver »
L’ailier de poche est prêt à se battre pour ses convictions, pour ses objectifs : « Il faut toujours croire en soi. Il y a forcément des moments où l’on rencontre de l’adversité, les gens peuvent vous dire que vous ne serez jamais ce que vous voulez être, que vous n’arriverez jamais à rien, mais c’est justement là qu’il faut être fort. Il faut faire preuve de caractère, toujours en toutes circonstances. C’est l’une des choses les plus importantes à mes yeux », a-t-il avoué. Osame Sahraoui espère désormais pouvoir performer tout au long de l’année avec le LOSC, la CAN 2025 au Maroc dans le viseur. Il n’est pas un rêveur, mais un joueur ambitieux : « C’est un objectif énorme d’essayer de faire partie de cette sélection. C’est vrai qu’il peut y avoir de la pression, mais c’est quelque chose que nous voulons. Nous voulons jouer avec cette pression. Nous voulons montrer à tout le monde que nous pouvons y arriver. » Si l’international marocain atteint les sommets cités, c’est sans aucun doute qu’il fera pleurer sa mère et ses sœurs une nouvelle fois. C’est évidemment beau lorsque ce sont des larmes de joie.
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