Le Journal du Real
·31 de octubre de 2024
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Le début de saison d’Aurélien Tchouaméni est très mitigé et cela laisse planer le doute à Valdebebas. Selon Relevo, l’ancien Monégasque semble perdre peu à peu des soutiens dans la Maison Blanche et un scénario se dessine dans lequel il passerait au second plan. Il a notamment été reposé contre le BvB Dortmund, malgré l’importance du match, et ce n’est pas une coïncidence.
Il a été acquis pour 80 millions d’euros dans le but de prendre la suite de Casemiro et d’apporter du contrôle à l’entrejeu madrilène. Cependant, après deux saisons d’adaptations et de performances acceptables, le Français n’arrive pas à passer à l’étape supérieure.
Pire : il semble régresser. Il était vu comme une des pièces maîtresses de la stabilité défensive de l’équipe, un véritable premier rideau devant la défense. Mais cette saison, la défense est aux abois, et le manque d’impact d’Aurélien Tchouaméni au milieu de terrain est pointé du doigt. Des analyses de l’équipe technique montrent aussi qu’il a du mal à se rendre disponible pour aider la relance et qu’il ne couvre plus aussi bien l’espace que la saison dernière.
Il montre de plus en plus de lacunes et le club perd peu à peu foi en lui. Son plus grand supporter reste Carlo Ancelotti, qu’il a convaincu durant la conquête de la 15e Ligue des champions merengue, mais même lui commence à y mettre davantage de nuance. Sa place dans le projet madrilène à long terme n’est plus complètement assurée. Il est maintenant vu comme une pièce remplaçable. Si une offre arrivait sur la table, elle serait dorénavant évaluée, ce qui n’aurait pas été le cas il y a quelques mois.
D’Ancelotti à la direction, une tendance se dégage : Eduardo Camavinga est globalement préféré à Aurélien Tchouaméni. Leurs profils sont différents, mais le plus jeune des deux Français est vu comme un joueur plus fiable et positif pour le collectif. Certains au sein du club iraient jusqu’à le comparer à Clarence Seedorf.
Cependant, leurs rôles sont différents. Aurélien Tchouaméni occupe un poste de pivot, censé être plus rigoureux tactiquement et rester assez bas pour apporter de l’équilibre à l’équipe.L’ancien Rennais serait bridé par un tel rôle et le club merengue verrait davantage Federico Valverde prendre ce rôle-là, même si cela impliquerait de se priver d’une partie de l’énergie de l’Uruguayen au profit de la cohérence tactique.
Toutefois, une autre option résonne dans les couloirs de Valdebebas. Celle-ci mènerait à Rodri, le joueur tout juste lauréat du Ballon d’or ce lundi, la preuve que le Real Madrid n’est pas rancunier. Le Citizen est sous contrat jusqu’en 2026 et est estimé par le club comme la solution parfaite à ce poste, mais sa blessure au genou rend le dossier moins urgent. En tout cas, Dani Carvajal n’a pas tari d’éloges à son partenaire en sélection et semble vouloir le convaincre de revêtir la tunique blanche, comme le laisse paraître une interview qu’il a donné à Cope : “Je dis tous les jours à Rodri de signer à Madrid, que nous avons besoin de lui.”
Quoiqu’il en soit, c’est Aurélien Tchouaméni qui est actuellement en poste. Il devrait au moins avoir jusqu’à la fin de saison pour remettre les pendules à l’heure et redevenir l’élément indiscutable qu’il a été et qu’il doit être. Il peut au moins se rassurer sur le fait que son partisan, Carlo Ancelotti, ne risque pas de le priver de chances de s’exprimer.
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