Ayyoub Bouaddi « apprend très vite » dans un vestiaire comme celui du LOSC | OneFootball

Jeune joueur prometteur, Ayyoub Bouaddi progresse à sa propre vitesse du côté du LOSC où il peut trouver une multitude de sources d’inspiration. Benjamin André, l’une de ces sources, s’est d’ailleurs récemment épanché sur le sujet.

Ce n’est désormais plus un secret, tout le monde est au courant, Ayyoub Bouaddi est un petit phénomène, un talent issu de l’AFC Creil et du Domaine de Luchin qui franchit étape par étape. Après la saison de la découverte, c’était lors de l’exercice précédent sous la houlette de Paulo Fonseca (23 apparitions, 1057 minutes accumulées), il vit aujourd’hui la saison de l’éclosion (28 apparitions, 1455 minutes) avec Bruno Genesio et son staff technique. Pas à pas, le milieu de terrain progresse, ce à quoi assiste chaque membre du vestiaire à l’image de Benjamin André.

« Ayyoub (Baouddi), il est très précoce, il est très mature dans son jeu, souriait encore le capitaine du LOSC ce jeudi en conférence de presse. Il apprend très vite. Il comprend les choses beaucoup plus rapidement que la moyenne. Après, encore une fois, je l’ai dit et je le répète, quand on est sur le terrain, il n’y a pas d’âge. Si on te met sur le terrain, c’est que tu es bon et que tu dois performer. Et ça, qu’il ait 17 ans ou 40 ans. On l’a vu avec José (Fonte), c’était le grand écart », répétait ainsi Benjamin André.

« Pour moi, évidemment qu’il va continuer de progresser, s’exclamait-il encore. Il a une marge de progression qui est énorme. L’avantage avec lui, c’est qu’il est très sérieux et qu’il a une mentalité incroyable. Il a du temps devant lui, mais là, il joue, donc il faut qu’il en profite. »

Une concurrence positive

Ayyoub Bouaddi évolue pourtant dans un secteur concurrentiel. Avec le retour de Nabil Bentaleb, dont l’histoire a marqué à jamais la légende du LOSC, il y a désormais cinq joueurs pour deux ou trois postes. Pour autant, tout ceci peut être positif pour le natif de Senlis : « Mine de rien, quand on parle d’André, Nabil et moi, on a des caractéristiques qui sont assez différentes.  Je pense que pour Ayoub, pour Gala, pour tous ceux qui sont amenés à jouer à ce poste, je pense que c’est bien de nous avoir aussi, de voir un petit peu comment on évolue, la réflexion qu’on peut avoir.

Et puis, encore une fois, on échange beaucoup. Là, il y a une vraie concurrence, mais une concurrence saine. On est plus dans l’échange que dans certains clubs. Je pense que des fois, il peut y avoir un peu de tension. Ici, ce n’est pas du tout le cas », finissait par lancer Benjamin André, heureux de pouvoir évoluer dans un vestiaire hétéroclite, dans lequel se mélange différents profil. Chacun apporte sa pierre à l’autre. Les uns enrichissent les autres et vice-versa.

Quand Ayyoub Bouaddi décrivait le LOSC comme « un super club formateur », il englobait peut-être également la chaleur du vestiaire lillois. Il ne faut pas oublier que du haut de ses 17 ans, il est encore en train de poursuivre sa formation.