Barça, Real Madrid : Laporta fait un gros câlin à Al-Khelaïfi, Perez est dépité | OneFootball

Un tournant politique se dessine dans les hautes sphères du football, avec de gros changements entre les présidents du Barça, du PSG et du Real Madrid...

À Rome ces dernières heures, Joan Laporta, le président du Barça, a offert un spectacle inattendu : un véritable « câlin diplomatique » à Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et de l’EFC (ex-ECA). Arrivé au prestigieux hôtel Cavalieri, le dirigeant catalan a été accueilli par Al-Khelaïfi dès qu’il est apparu sur la terrasse. Un geste simple mais symbolique. « As-tu vu comment il l’a embrassé ? » s’étonnait un directeur de club européen, traduisant la surprise générale devant la complicité affichée entre les deux hommes, longtemps perçus comme distants.

Leur échange, ponctué de plaisanteries et d’une discussion détendue de quinze minutes devant la piscine, a montré que le Barça cherche désormais la réconciliation avec le football européen institutionnel. Laporta l’a d'ailleurs confirmé publiquement. « La relation avec Nasser est excellente. À Barcelone, nous travaillons à apaiser le climat au sein du football européen. Nous souhaitons parvenir à un accord et réintégrer l’UEFA. C’est ce que veulent tous les clubs. » Un message clair : le Barça tourne définitivement le dos à la SuperLeague et tend la main à la coopération européenne.

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Pérez se retrouve tout seul avec la SuperLeague

Pendant ce temps, Florentino Pérez reste isolé. La SuperLeague, qui avait fait grand bruit en avril 2021 avant de s’effondrer en 48 heures, n’existe plus que dans les discussions espagnoles. Sans le soutien des clubs anglais et face à l’alliance solide entre la majorité des grands clubs et l’UEFA, orchestrée par Al-Khelaïfi et la EFC, le projet de Pérez se réduit à un simple lobbying. « Hors d’Espagne, on n’en parle même plus », résume un avocat spécialisé dans le football européen.

À Rome, Laporta a donc montré que le Barça veut renouer avec l’Europe. Son accueil chaleureux par Al-Khelaïfi, ses échanges avec Aleksander Čeferin et son attitude ouverte auprès des dirigeants de clubs ont symbolisé une volonté de dialogue et de coopération. Un geste discret mais lourd de sens : la présence de Laporta vaut plus que tout communiqué officiel. Le contraste avec Pérez ne pouvait être plus frappant : d’un côté, Laporta réintègre l’aristocratie européenne du football, souriant et détendu ; de l’autre, le Real Madrid se retrouve seul, son rêve de SuperLeague désormais en suspens.

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