"Beaucoup de mensonges" : Kenza Dali veut rétablir la vérité sur son éviction de l'Équipe de France (F) | OneFootball

Absente de la liste des 23 joueuses retenues pour l’Euro 2025, Kenza Dali a choisi le silence… pour le moment. La milieu de terrain promet de faire des révélations après la compétition.

L’onde de choc est discrète, mais elle pourrait bien faire du bruit. Kenza Dali, cadre des Bleues depuis plus de dix ans, ne participera pas à l’Euro 2025 en Suisse. Une décision forte du nouveau sélectionneur Laurent Bonadei, qui a aussi écarté deux autres historiques : Wendie Renard et Eugénie Le Sommer. Si les intéressées n’ont pas encore vidé leur sac, Dali, elle, a déjà annoncé la couleur : elle s’exprimera après l’Euro pour dénoncer plusieurs "contre-vérités". "Je raconterai mon histoire après l’Euro. Beaucoup de mensonges ont été proférés", a-t-elle confié au Guardian.

Bonadei se justifie

La joueuse de San Diego Wave, qui évoluait encore à Aston Villa cette saison, s’est dite très affectée par cette mise à l’écart, d’autant qu’elle estime avoir livré l’un de ses meilleurs exercices. "C’est difficile à digérer, car j’ai peut-être joué mon meilleur football", poursuit-elle, assurant qu’elle garde le silence jusqu’à la fin de l’Euro par respect pour ses anciennes coéquipières. En conférence de presse, Laurent Bonadei, promu après le départ d’Hervé Renard, a justifié ses décisions par une volonté de "renouveau" en vue de la Coupe du monde 2027. Pour mieux illustrer sa philosophie, il a même cité Albert Einstein : "La folie, c’est de toujours faire la même chose et d’espérer un résultat différent."

Un clin d’œil intellectuel qui masque mal la brutalité du virage pris. Dans un groupe où Griedge Mbock a hérité du brassard de capitaine, l’absence de figures aussi expérimentées que Renard, Le Sommer ou Dali laisse forcément un vide. Reste à savoir si les Bleues sauront le combler. Dali, 32 ans, ne ferme aucune porte. Mais ses mots laissent entendre une tension bien réelle, en interne comme en coulisses. La joueuse promet de livrer sa version après le tournoi, ce qui pourrait relancer un feuilleton que la FFF aurait sans doute préféré éviter en pleine compétition. D’ici là, l’équipe de France affrontera la Belgique et le Brésil en amical, avant d’entrer dans le vif du sujet face à l’Angleterre le 5 juillet à Zurich. Ensuite viendront le pays de Galles (9 juillet) et les Pays-Bas (13 juillet).

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