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·29 de junio de 2025

Benfica – Chelsea : un drame, trois coupables

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Un enfer. Cette nuit avait lieu le huitième de finale de Coupe du monde des clubs opposant le SL Benfica à Chelsea. Une affiche plutôt sexy sur le papier, qui n’était pas sans rappeler cette finale de Ligue Europa en 2013, remportée sur le fil par les Blues. Elle n’était d’ailleurs pas si déséquilibrée que beaucoup l’affirmaient puisque les Lisboètes ont terminé premier de leur groupe, devant le Bayern Munich, tandis que les Londoniens ont fini derrière Flamengo. Mais les deux équipes, bien aidées par une météo capricieuse et un règlement pénibles, ont assassiné le spectacle attendu. Ni plus ni moins.

Le premier coupable, c’est Benfica. Comme face au Bayern, la bande à Bruno Lage a décidé d’abandonner le ballon. Grossièrement. Malgré des joueurs de talent, qui n’avaient pas à rougir de ceux d’en face, les Encarnados n’ont pas fait grand-chose. Si ce n’est rien. Pas de pressing haut, pas de volonté de garder le cuir, ni de faire mal à l’adversaire d’une autre manière qu’en essayant d’exploiter ses failles. L’alerte orage est venu les sauver – temporairement – de la catastrophe. Puisque après deux heures de pause, un pénalty leur est miraculeusement tombé dessus. Et Di Maria est venu le transformer.


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Le second coupable, c’est Chelsea. Avoir le ballon et proposer si peu, c’est quand même assez flippant. Alors oui, l’équipe d’Enzo Marresca était au-dessus, mais surtout parce que Benfica était en dessous. Pas vraiment d’explosivité, pas un grand Cole Palmer, pas de génie venu frotter la lampe. Tout s’accélère surtout grâce à ce carton rouge de Gianluca Prestianni, qui a obligé les Rouge et Blanc à évoluer à 10 pendant toute la prolongation. Là, les génies sont sortis, notamment le Portugais Pedro Neto, qui a inscrit son troisième but dans cette compétition.

Enfin, le troisième et dernier coupable, c’est ce règlement. Ce n’est pas la première fois que la peur de l’orage vient arrêter une rencontre. Mais deux heures d’arrêt ? Après 85 minutes de jeu ? Ça n’a rien de sérieux. Un peu comme cette compétition. Dire qu’une Coupe du monde, des pays cette fois, va s’y dérouler dans un an… Faudra se mouiller la nuque et faire preuve de patience. Beaucoup de patience.

Photo by Buda Mendes/Getty Images

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