Le Petit Lillois
·25 de noviembre de 2024
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·25 de noviembre de 2024
Capitaine du LOSC, Benjamin André ne pouvait snober les journalistes. Il est ainsi longuement revenu sur la victoire lilloise (1-0), sur l’anniversaire et l’histoire de son club.
Membre expérimenté du vestiaire lillois, Benjamin André était accompagné de sa petite fille en zone mixte. Celle-ci admirait tranquillement les caméras, pendant que son père débutait l’analyse de la rencontre : « On a fait ce qu’il fallait. Rennes une équipe très athlétique qui a beaucoup fermé. On a eu du mal à trouver des espaces. On avait tout de même la gestion du ballon en première mi-temps. Il nous manquait peut-être un peu de vitesse dans le dernier geste. On a finalement réussi à ouvrir le score, à débloquer ce match. Je pense que l’on a surtout été ultra-solide. Le clean-sheet était important. Le fait de remettre la machine en route et de recoller à nos concurrents aussi. Il faut rester au contact, ne pas rater le train. Je pense qu’il était important de rester dans leur dynamique », débute-t-il.
Le milieu de terrain a pointé du doigt le fait que les Dogues n’étaient jamais parvenus à se mettre définitivement à l’abri malgré leur domination : « Exactement, c’est ce qu’il nous manque (le but du break) à chaque fois, mais on ne va pas faire la fine bouche, nuance-t-il. On prend ces trois points. Battre Rennes pour les 80 ans, je pense que la fête est belle. » Et il ne se trompe pas. Celle-ci a été belle à tous les niveaux.
« Il y avait un peu de soulagement au coup de sifflet »
C’est à cet instant que Benjamin André se tourne désormais vers les 80 bougies soufflées par le LOSC : « La victoire, c’est un peu la cerise sur le gâteau, savoure-t-il. Il y avait beaucoup d’événements autour du match, avant, pendant et après. C’est un peu différent dans la préparation, ça peut perturber. On a essayé de rendre les choses le plus normales possibles, en restant concentré. Mais on est très content de pouvoir repartir comme ça après une trêve internationale. Cela ne nous était pas encore arrivé », reconnaît-il, heureux d’avoir pu gommer ce vilain défaut.
Du haut de ses 34 ans, Benjamin André conclut son passage par un bref retour en arrière : « Les 80 ans du club, c’est particulier. Il y avait beaucoup d’anciens joueurs et c’était important. Cela permet aussi de montrer à tous que le LOSC a une grande histoire. Il y avait un peu de soulagement à la fin, parce que la victoire fait que la fête est plus belle. […] Cela commence à faire un peu de temps que je suis là, six ans désormais. Il y a eu deux trophées, de belles pages d’écrites, mais il en reste encore plein. C’est une grande fierté de faire partie de cette histoire », nous laissait-il, filant avec la plus jeune génération des André à bout de bras, dans les couloirs de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy.