Bonneville : "Le Puits Couriot c'est Geoffroy-Guichard pour nous" | OneFootball

Parce qu'il n'y a pas que le foot dans la vie même dans une ville où il est prépondérant comme Saint-Étienne, le festival Phénomène Fréquences reprend ses droits pour sa cinquième édition les 25, 26 et 27 septembre prochains. Bonneville qui fait une nouvelle fois partie des artistes stéphanois programmés s'est confié dans nos colonnes pour nous présenter son projet et nous parler un peu foot et ASSE. (Crédits-photo : Victor Saddier)

On s’était rencontré en 2023, déjà dans le cadre du festival Phénomène Fréquences. Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore et nous raconter ton actualité ?Je m’appelle Bonneville, je suis un Stéph’. Je suis très heureux de jouer à Phénomène Fréquences justement parce que c’est chez nous. Concernant mon actualité, j’ai sorti un single qui s’intitule ‘J’ai tenté mais’ pendant l’été et, c’est une exclu pour Evect (sourire), nous allons sortir deux nouveaux titres en octobre. Ce sera de nouveaux extraits de notre album qui sortira en 2026. En ce moment on travaille jour et nuit là-dessus pour essayer de faire un bon disque. On part aussi en tournée en octobre pour faire les premières parties du chanteur Ycare et du groupe belge Puggy donc on a plusieurs dates en France.En deux ans il s’est donc passé beaucoup de choses pour toi…Oui il s’est passé pas mal de choses. On a beaucoup joué, on a connu des salles parisiennes comme la Maroquinerie ou le Trabendo qui sont des salles très cool à faire. On a pu jouer dans des festivals comme Musilac. Sur l’aspect scénique, on est très content de l’avancée du groupe, on espère qu’avec l’album ça va nous permettre de franchir un petit palier encore et de faire enfin des concerts en notre nom, car pour le moment c’est beaucoup de premières parties et de festivals. On a aussi gagné le prix Andrée Chédid du Printemps des Poètes. Des belles choses se sont passées en deux ans. On a également sorti le titre ‘Mes Inconnus’ avec un clip tourné dans les rues de Sainté, qui mettait en avant la ville et mes copains, ce qui résume un peu ma vie. Ce clip-là a plutôt bien marché, le morceau a été diffusé sur pas mal de radios comme RTL2, Europe 2 ou encore Radio Scoop, ce qui est cool pour un artiste émergent de Saint-Étienne.Tu parlais de tournée, le 27 septembre prochain c’est chez toi à Saint-Étienne que tu joues, quelles sont les particularités de la scène stéphanoise ?Il n’y a pas forcément de particularité parce qu'à chaque fois qu’on est sur scène c’est une rencontre avec les gens donc c’est génial. On va dire que la particularité c’est que les gens qu’on rencontre à Saint-Étienne, on les a déjà rencontré au bar (sourire). On arrive déjà dans une énergie familiale au concert donc ça va être d’office un moment de bienveillance. J’espère que le public stéphanois va être comme à chaque fois heureux et en pleine forme parce que souvent le public de Sainté est chaud !

Y-a-t-il une symbolique encore plus forte de jouer au Puits Couriot du fait de l’histoire de la ville ?Jouer au Puits Couriot c’est un peu comme jouer à Geoffroy-Guichard pour un artiste. C’est notre 'Olympia' à nous donc forcément c’est quelque chose de fort (sourire). Le cadre est hyper sympa et je suis content qu’un festival se l’approprie comme lieu. On l’a vu cet été avec les Sons de la Mine, c’était génial. Tout l’été, les Guinguettes font vivre ce lieu et c’est vrai qu’on a la chance d’avoir cet espace avec le Puits Couriot qui enjolive les évènements et qui en fait des lieux de fraternité.Dans notre précédent entretien, tu évoquais ton passé de footballeur et ton rapport toujours d’actualité avec le foot. Tu as intégré cette saison l’équipe Evect sur les matchs avec ICI Saint-Étienne Loire. Que peux-tu nous en dire ?C’est une nouvelle expérience qui s’offre à moi avec des collègues qui n’ont pas fait de leur mieux pour m’accueillir, mais je me suis battu (rires). Non plus sérieusement, la team Evect et la team ICI Saint-Étienne Loire ont été hyper cool et en tant que Stéphanois et passionné de foot, c’est un vrai moment de plaisir de pouvoir parler de l’AS Saint-Étienne, encore plus avec la dynamique actuelle du club qui donne envie de regarder chaque match.

Maintenant que tu es un observateur assidu de l’ASSE, que penses-tu de ce début de saison et es-tu optimiste pour la suite ?Je suis très optimiste car au niveau comptable c’est pour l’instant un super début de saison. Après, ça ne va pas être facile non plus parce qu’on est très attendus un peu partout et il va falloir répondre à ces attentes. Quand on va devoir jouer contre des équipes qui jouent bloc bas ou qui ferment le jeu, il va falloir faire preuve d’initiative, de créativité et avoir ce petit plus à chaque fois.As-tu un coup de cœur dans ce début de saison ?Oui, Augustine Boakye. Je le trouve dans tous les bons coups et très affuté. Je suis content parce qu’avec sa saison dernière où il a connu pas mal de blessures, je suis heureux de voir qu’il fait partie des hommes forts de cette saison. Je le trouve malin, vif et je trouve que justement, à l’image de Davitashvili et d’autres, dans des matchs plutôt fermés, Boakye va être un bon joueur pour décanter les situations et nous faire gagner les matchs.

Pour finir, un dernier mot sur le Phénomène Fréquences. Que représente ce festival pour toi et globalement pour la ville ?Déjà c’est génial que ce soit la cinquième édition et de les voir évoluer d’année en année. Avant cela se déroulait de partout dans la ville, maintenant ils se concentrent au Puits Couriot. Ça devient de plus en plus sérieux. Ce que j’aime dans ce festival, c’est qu’ils mettent depuis le début, dans leur programmation, les artistes émergents au centre du festival. Ils sont très portés sur la découverte, je trouve ça super. Je les remercie et en plus cette année il y en a pour tous les goûts avec de la techno, du rap, de la pop. Il y a aussi des noms un peu plus confirmés comme Zélie ou Miel de Montagne, ça prévoit un très beau festival.