AS Monaco
·30 de octubre de 2024
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·30 de octubre de 2024
Auteur de deux buts sur ses deux dernières sorties avec l’AS Monaco, l’international suisse était devant les médias à deux jours de la réception du SCO au Stade Louis-II (vendredi, 19h), pour évoquer son retour en forme.
De son propre aveu, il a ressenti un « énorme soulagement » après son but face à Belgrade. Mais après avoir débloqué son compteur en Ligue des Champions contre l’Étoile Rouge (succès 5-1), Breel Embolo s’est de nouveau montré décisif dans le Derby ce week-end. Une réalisation qui lui a redonné un shoot de confiance supplémentaire malgré la défaite, comme il l’a expliqué en conférence de presse. Extraits 🎙️
Ça fait toujours plaisir de marquer. Il y a eu des bons matchs et d’autres où je n’étais pas à la hauteur. J’ai su travailler, et il faut dire que j’ai une équipe très forte derrière. Mais c’est sûr qu’avec ces deux buts je me sens plus léger. Maintenant j’espère aussi offrir des passes décisives et continuer à être impactant.
Sur les dernières semaines, j'étais bien même s’il n'y avait pas de buts à la clé. Je me suis créé des occasions et pour moi c’est ça le plus important ! Quand on est attaquant, le plus dur c'est quand tu n’en a pas. Ensuite, il est évident que tu dois finir ces actions par un but.
Breel EmboloSur sa période sans marquer
Je suis mieux connecté avec les autres joueurs, j’essaie de les servir, mais aussi d’aider l’équipe en faisant des replis défensifs. Après offensivement, on s’est créé énormément d’occasions avec Balo’, George, Maghnes, Taki’, Eliesse, donc on sait que ce secteur a un fort potentiel. Mais ce n’est pas que l’aspect offensif qui résume notre jeu, le secteur défensif est tout aussi important.
Sur les dernières semaines, j’étais bien même s’il n’y avait pas de buts à la clé. Je me suis créé des occasions et pour moi c’est ça le plus important ! Quand on est attaquant, le plus dur c’est quand tu n’en a pas. Ensuite, il est évident que tu dois finir ces actions par un but. Le hors-jeu fait partie du jeu, maintenant on sait qu’avec la VAR tout est regardé, je pouvais finir la semaine avec quatre buts, mais deux ont été annulés. Il faut que je continue en tout cas pour enchaîner !
On avait le sentiment d’avoir bien joué face à Lille, et je pense qu’on méritait mieux, car on s’en est bien sortis en infériorité numérique. Dans le Derby À Nice, on a donné le match sur deux actions un peu bêtes, donc on doit être plus intelligents et gérer davantage nos émotions.
Sur la première mi-temps, on ne peut pas nous reprocher grand chose à part à la dernière minute. Quoi qu’il en soit, on se parle à chaque fois dans le vestiaire pour ressortir le bon comme le mauvais, c’est un aspect que l’on travaille, on essaie d’être plus calmes.
Zak’ est notre capitaine, c’est un plus pour nous sur le terrain, que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue des Champions. Il a l’expérience du terrain, et j’espère qu’il reviendra vite, même si on a des joueurs de qualité pour le remplacer. Il a senti une gêne à l’échauffement, et le coach a pris la décision de ne pas le faire jouer. Soungou’ était prêt pour le remplacer. Sur mon but ? Je le cherche pour célébrer avec lui, je crois que ça s’est vu (sourire). Denis a beaucoup progressé, désormais il marque… même de la tête (sourire) !
Il a un rôle très important en tant que capitaine, qui lui tient à cœur. Il a perdu son partenaire au milieu, mais il a su intégrer parfaitement Lamine. C’est un mec simple, il travaille beaucoup pour l’équipe et dégage de la sérénité. Je le connais depuis longtemps, j’étais son coéquipier à Gladbach et en sélection. Je suis heureux qu’il ait fait ce choix de rejoindre la Principauté, il pousse toujours ses coéquipiers. C’est « la famille », on parle de tout et de rien, je suis content de le voir et de travailler avec lui au quotidien, on partage beaucoup de choses.
En tant qu'attaquant, c'est une philosophie que j'adore. C’est la troisième année que je travaille avec lui, donc je commence à bien le connaître. Il tient à nous donner ses conseils sur l’aspect offensif comme défensif, car les deux sont liés.
On regarde les matchs de nos concurrents et la Ligue 1 en général. Mais on veut avant tout se concentrer sur nous-mêmes, être performant sur le terrain, pouvoir bien récupérer et on veut surtout oublier le dernier match pour pouvoir aller de l’avant. A certains moments, c’est vrai qu’on peut regarder le classement et se dire qu’il y a la possibilité de jouer les premiers rôles. En tout cas, on va tout faire pour concrétiser nos ambitions.
En tant qu’attaquant, c’est une philosophie que j’adore. C’est la troisième année que je travaille avec lui, donc je commence à bien le connaître. Il tient à nous donner ses conseils sur l’aspect offensif comme défensif, car les deux sont liés.
Honnêtement je n’y pense pas encore, même s’il y a des Suisses dans cette équipe : Dan N’Doye, Remo Freuler et Michel Aebischer. On s’est chambrés un peu en sélection sur ce match, mais on veut avant tout prendre confiance et aller chercher la victoire vendredi, avant de se tourner vers la Ligue des Champions.
C’était mon 100e contre Belgrade ? Je ne savais même pas (sourire). Ah en pro’ ! Je me disais bien aussi que j’en avais quand même marqué pas mal dans les catégories de jeunes (rires). Je l’apprends du coup, mais ça fait du bien, ce n’est pas quelque chose qui arrive tous les jours alors je suis content, comme pour le 101e face à Nice, même si j’aurais aimé que le 100e arrive avant (sourire).