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·3 de noviembre de 2025

Brest - OL (0-0) : un point courageux à défaut de mieux

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Réduit à dix dès la 7e minute, l’OL a fait preuve d’une solidité collective pour accrocher un point. À défaut de s’être relancés au niveau comptable, les Lyonnais ont relevé la tête après la désillusion du Paris FC.

Comme il n’y a pas de défaite encourageante, on ne peut pas dire qu’il y ait de nul qui ait le goût d’une victoire. Ça ne rapportera jamais trois points à la fin. Dimanche soir, l’OL n’a ramené qu’un petit point de son voyage à Brest (0-0) et finit sa semaine à deux matchs avec deux unités supplémentaires. Un total qui ne fait pas lever les foules, tant sur le papier, les déplacements au Paris FC et à Brest auraient dû a minima rapporter quatre points, six dans le meilleur des mondes.

Il aurait fallu pour ça que les joueurs de Paulo Fonseca ne se sabordent pas tous seuls comme ils ont pu le faire. Que ce soit dans la capitale en faisant fondre une avance de trois buts à une demi-heure de la fin. Qu’en Bretagne, en trouvant le moyen de jouer à dix contre onze pendant 80 minutes.


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Un nul mais des regrets

Le tonnerre ne s’est pas abattu sur les Lyonnais dimanche soir, mais ils ont pourtant tout fait pour ne pas se simplifier la tâche. Face à une formation bretonne qui n’avait plus gagné depuis le 28 septembre dernier, les coéquipiers de Corentin Tolisso ont vite pris le tempo du rythme à leur guise. Peut-être un peu trop, tant la passe en dilettante de Tanner Tessmann a mis Hans Hateboer dans l’embarras. En voulant rattraper l’erreur de son coéquipier, le Néerlandais a manqué de maitrise et a logiquement vu rouge. Ou comment réussir à se mettre en difficulté quand une réaction d’orgueil était attendue après le nul au Paris FC (3-3).

Sous la pluie brestoise, l’OL a au moins ramené quelque chose, à défaut des trois points. La réponse d’une équipe solidaire qui n’a pas explosé en vol après ce nouveau fait de jeu contraire. "On a montré qu’on était une équipe compliquée à manœuvrer. Les faits de jeu ont fait qu’on a dû s’adapter. On arrivait à garder le ballon même à dix, se défaire de leur pressing. Ce fut plus dur en deuxième. On a pioché physiquement, et l’enchaînement de matchs n’aide pas, a concédé Rachid Ghezzal aux confrères présents à Francis Le Blé. Mais on concède peu de choses au final, c’est à mettre en valeur après le Paris FC, qui avait mis en lumière une problématique mentale. C’est bien d’avoir donné une bonne réponse si vite."

Greif : "Une victoire morale"

Au niveau comptable, cette réponse ne rapporte pas grand chose. À une semaine d’affronter le PSG, les Lyonnais auraient pu revenir à deux longueurs du leader. Ils en sont finalement à quatre et ont encore perdu une place (6e) dans ce tir-groupé du haut du tableau. Mais pouvait-on vraiment en demander plus à cette équipe à Brest ? Ayant montré des valeurs de courage pour plier mais ne pas rompre, l’OL a été rattrapé par sa réalité. Celle d’un collectif soudé, mais aux moyens limités. Pavel Sulc et Afonso Moreira ont effectué un gros travail défensif, mais n’ont rien eu à se mettre sous la dent offensivement.

Et ce ne sont pas les solutions sur le banc qui ont pu apporter un éclair de génie qui aurait fait tant de bien. "Ce (dimanche) soir, on a bien mieux tenu. On n’a pas eu beaucoup de chances de marquer, a noté Dominik Greif. On a eu quelques coups francs ou corners. Mais assez peu de chances malgré tout, donc on peut se satisfaire de ce nul." Quand le nul à Paris avait un goût de défaite, celui à Brest avait celui d’"une victoire morale, même si ça ne l’est pas sur le terrain. C’est le paradoxe, on fait le même résultat qu’à Paris, mais vu les circonstances, on peut s’en satisfaire." Toutefois, la machine commence sérieusement à montrer des signes d’épuisement et ne fait rien pour se faciliter la tâche.

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