Brest - Stade rennais / Hateboer : « Je ne veux pas être négatif » | OneFootball

Brest - Stade rennais / Hateboer : « Je ne veux pas être négatif » | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Stade Rennais Online

Stade Rennais Online

·17 de octubre de 2024

Brest - Stade rennais / Hateboer : « Je ne veux pas être négatif »

Imagen del artículo:Brest - Stade rennais / Hateboer : « Je ne veux pas être négatif »

Avant le déplacement à Brest samedi, Hans Hateboer était le joueur présent devant la presse ce jeudi. Retranscription. Comment se sont passés tes premiers mois à Rennes ? (…)

Imagen del artículo:Brest - Stade rennais / Hateboer : « Je ne veux pas être négatif »

Avant le déplacement à Brest samedi, Hans Hateboer était le joueur présent devant la presse ce jeudi. Retranscription.


OneFootball Videos


Comment se sont passés tes premiers mois à Rennes ?

Je suis heureux d’être ici. Je voulais une nouvelle opportunité, un nouveau club, un nouveau championnat. Je suis heureux de mon choix. C’est un style différent de ce que j’ai pu connaitre. C’est plus physique, on a affronté plusieurs équipes aux styles différents, avec de longs ballons, se battant pour chaque ballon. C’est un nouveau style pour moi.

J’ai joué la plupart du temps en tant qu’ailier dans un 3-4-3 en Italie. C’était un peu nouveau pour moi de jouer davantage en temps que défenseur central ici, en Italie ça arrivait lorsque certains joueurs étaient blessés. Mais ça me convient bien aussi. Je peux jouer les deux postes. Souvent lorsque les joueurs vieillissent ils reculent sur le terrain, peut-être que c’est l’heure pour moi aussi !

Comment expliques-tu le début de saison compliqué de l’équipe ?

Oui c’est compliqué, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais personnellement, ce que nous espérions. Mais je pense que la frontière est vraiment fine entre un bon et un mauvais début de saison. Si on regarde les matchs, les xG, les choses n’ont pas tourné en notre faveur. Je pense qu’on mérite mieux, sur certains matchs notamment. Contre Lens, on mérite de gagner. Contre Monaco, on mérite plus. Il y a 3-4 points de plus qu’on méritait mais c’est le football. Tout peut vite changer. J’ai confiance, on doit continuer dans cette voie et on pourra avoir des points, et une saison positive. Je ne veux pas être négatif. Le problème est qu’on ne marque pas beaucoup, mais on ne concède pas beaucoup d’occasions non plus. On travaille pour se créer plus d’occasions.

Il y a eu beaucoup de changements dans cette équipe. Comment t’adaptes-tu ?

On est 10-12 nouveaux joueurs. On ne peut pas espérer qu’au tout début de saison ces nouveaux joueurs créent une nouvelle équipe compétitive. Je suis arrivé une semaine avant le début de saison. Si on veut créer une nouvelle équipe, ça prend du temps. Dans le football, on n’a pas de temps. On a joué 7 matchs avec deux trêves internationales avec la moitié de l’équipe en sélections, ça n’aide pas. J’ai un bon pressentiment sur la façon dont on joue, pas les résultats. On doit continuer montrer ce qu’on montre sur le terrain, c’est le processus. On ne parle que de 7 matchs joués.

Est-ce un challenge de créer un état d’esprit de groupe avec tant de nationalités ?

Oui, à l’Atalanta les débuts de saison ont toujours été compliqués aussi. Tout le monde parle anglais, les étrangers suivent des cours de français. Ça prend du temps, mais on a un bon groupe de joueurs, avec des jeunes venant de différents championnats. Ils doivent se faire à ce championnat très physique, encore plus s’ils sont jeunes. Moi, j’ai déjà l’expérience, je peux m’y faire, ils ont besoin de temps.

Le coach t’a t-il donné certaines responsabilités au vu de ton expérience ?

Non, on parle beaucoup de ça, mais je ne suis pas celui qui doit dire aux gars « on doit faire comme ça ou comme ça ». Ça doit être naturel. J’essaye d’aider les jeunes, d’aider tout le monde, et ils essayent de m’aider aussi car sur le terrain avec la langue ça peut être difficile. Je joue aussi sur le terrain à côté d’Azor (Matusiwa) et on peut parler néerlandais.

Sens-tu qu’il y a plus de pessimisme qu’en début de saison ?

De ce que j’entends, il y a plus de pessimisme autour du club. Pour moi c’est nouveau. J’ai été longtemps dans le même club et je n’ai jamais ce genre de « pression ». J’ai le sentiment que c’est davantage négatif que ça ne l’est réellement. On mérite plus que ce qu’on a, on travaille dessus. Sur les derniers matchs, on ne peut pas dire que des joueurs n’ont rien donné. Ils ont fait de leurs mieux. On a remporté plus de seconds ballons, de duels, on a eu plus d’occasions. Je ne ressens pas au stade que c’est si négatif, nous y avons joué 4 fois et 4 fois c’était plein. Ce n’est pas ce que je ressens. C’est peut-être davantage le négatif que vous créez.

Que vous a dit Arnaud Pouille pour son arrivée, au groupe ?

Il s’est présenté et nous a souhaité bonne chance avant Monaco. Nous n’avons pas beaucoup parlé.

Que sais-tu du Stade brestois et qu’attends-tu du match ?

Je vais être honnête, je ne connais pas beaucoup cette équipe. J’ai joué avec le gardien aux Pays-Bas (au FC Groningue en 2013-2014, ndlr) et je l’ai suivi ces dernières années. J’ai vu qu’ils avaient fait une super saison l’année dernière. J’ai regardé le match contre Salzbourg, ils ont vraiment fait du bon travail, ils ont déjà 6 points en Ligue des Champions. C’est une bonne équipe, ce ne sera pas un match facile et c’est un derby avec plus de pression. On n’a pas beaucoup de points et un climat négatif autour du club, donc il y a encore plus de pression. On y va comme à chaque match, pour gagner.

Ver detalles de la publicación