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·6 de noviembre de 2024
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« Très fier » de ses hommes après le point du match nul accroché face à la Juventus (1-1), Bruno Genesio a souligné la qualité de l’équipe turinoise tout en mettant l’accent sur la discipline et l’état d’esprit du LOSC.
« C’est un peu des deux. On avait identifié certaines situations où on souhaitait les presser très haut. On l’a fait en première mi-temps quelquefois, pas toujours bien d’ailleurs. Il y a aussi un rapport de force qui s’installe. Ce (mardi) soir, on a été dominés dans beaucoup de domaines, mais on a su rester bien organisés et disciplinés, dangereux sur le peu de situations qu’on s’est créées. En fin de match, avec un peu plus de lucidité, on aurait pu espérer encore mieux. Mais sur l’ensemble du match, cela reste un très bon point.
J’étais très heureux. Il y a toujours des joueurs qui font la différence. Au départ, il y a beaucoup de densité défensive qui nous permet de récupérer le ballon à l’entrée de notre surface, Edon (Zhegrova) qui fait un exploit pour se sortir de deux ou trois opposants, un très bon appel de Jona (David) qui fait la différence sur son déplacement, et puis la dernière passe très dure à réaliser d’Edon et la finition de Jona qui montre encore une fois son sang-froid. Même si c’est un duel avec le gardien, c’est toujours très difficile après la course qu’il avait fait de conclure. C’est un très beau but sur transition. On doit être capable de le faire et de ne pas marquer des buts que sur attaque placée.
Oui, il symbolise parfaitement la force de mon groupe et l’état d’esprit qui y règne. On a une dizaine de joueurs absents, vingt joueurs seulement sur la feuille de match, dont trois très jeunes joueurs qui n’ont jamais joué en Ligue 1 (Costarelli, Baret, Lachaab). Être capable de tenir tête à une très, très bonne équipe de la Juventus, cela démontre la qualité du groupe et son état d’esprit.
Bruno Genesio (LOSC) : « Difficile de les contenir »
Elle a mis beaucoup d’intensité au pressing et au contre-pressing. C’est une équipe qui nous a énormément déplacer sur la largeur avec des renversements de jeu fréquents qui nous ont fait souffrir. Et enfin, des joueurs très percutants sur les côtés qui jouent et gagnent beaucoup d’un-contre-uns. On a su répondre par des prises à deux, par beaucoup d’investissement de nos latéraux, de nos ailiers et de nos milieux de terrain. C’est une équipe qui nous a posé beaucoup de problèmes.
Très fier de mes joueurs ! Vous oubliez le Sporting qui a gagné 4-1 contre Manchester City. Là-bas aussi, on a eu des vents contraires en jouant à dix contre onze pendant plus d’une mi-temps et on avait, je trouve, malgré tout réalisé de bonnes choses. Statistiquement, il nous manque une victoire pour avoir quasiment 100% de chances d’être en barrages. Il faudra essayer de la prendre le plus vite. Mais je suis fier de ces quatre premiers matches compte tenu des adversaires et du contexte, parce que cela fait quelque temps qu’on est diminué par beaucoup de blessures. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport