Le Journal du Real
·1 de abril de 2025
Camavinga, Valverde, Rodrygo… La patience est la clé du succès au Real Madrid

In partnership with
Yahoo sportsLe Journal du Real
·1 de abril de 2025
Dès son arrivée, un jeune talent doit composer avec l’exigence du haut niveau et la qualité exceptionnelle de l’effectif madrilène. « Beaucoup de titulaires ont dû passer du temps sur le banc. Vinicius, Valverde, Camavinga… c’est une habitude assez courante », a rappelé Carlo Ancelotti dans des propos relayés par Relevo. Une réalité que plusieurs stars actuelles ont connue avant de devenir incontournables.
Rodrygo et Vinicius ont ainsi longuement patienté avant de s’imposer. Lors de sa première saison, le premier a été remplaçant 22 fois, tandis que le second a démarré sur le banc à 21 reprises sur ses 41 convocations. Un temps d’apprentissage nécessaire qui ne les a pas empêchés de devenir aujourd’hui des pièces maîtresses de l’attaque madrilène.
D’autres cadres actuels du Real Madrid ont dû franchir des obstacles pour gagner leur place. Éder Militao, arrivé pour 50 millions d’euros en 2019, a vécu deux premières saisons compliquées, avec 54 matchs passés sur le banc. Ce sont les blessures de Ramos et Varane qui lui ont finalement permis de s’imposer avec Zinédine Zidane.
Fede Valverde a, lui, dû partir en prêt à La Corogne avant d’être relancé à son retour. Malgré 29 matchs commencés sur le banc la saison suivante, il a su gagner la confiance du staff. Une trajectoire qui rappelle celle de Dani Ceballos, qui a dû attendre huit ans pour devenir un élément clé de l’effectif d’Ancelotti.
Les cas de Camavinga et Brahim Diaz illustrent également cette progression par étapes. Lors de sa première saison, le Français a débuté remplaçant à 36 reprises avant d’intégrer peu à peu la rotation.
Brahim, lui, a dû s’exiler à l’AC Milan après un début d’aventure compliqué à Madrid. Ce n’est qu’après trois saisons en Italie qu’il a trouvé sa place sous les ordres d’Ancelotti. Comme eux, Endrick devra s’armer de patience pour espérer s’imposer durablement.
Edgar Yon