« Ce but, c’était un soulagement » reconnaît Matias Fernandez-Pardo après LOSC – OM | OneFootball

Auteur de la seule et unique réalisation lilloise ce dimanche, lors du nul concédé par le LOSC et l’Olympique de Marseille (1-1), Matias Fernandez-Pardo a fait part d’un certain soulagement au coup de sifflet final.

Quatrième titularisation de suite, vingtième apparition en Ligue 1, et un nouveau but pour Matias Fernandez-Pardo, qui profitait d’une mauvaise relance de Geronimo Rulli et d’une remise de Jonathan David pour faire mouche et arracher l’égalisation (1-1). ce dimanche, lors de la rencontre ayant opposé le LOSC à l’Olympique de Marseille : « Je ferme sur (Leonardo) Balerdi, le gardien, je vois qu’il prend du temps. Je vais sur lui le plus rapidement possible. Je vois que Jona’ (David) m’a bien vu en mettant la tête directement et quand j’ai eu le ballon, je n’ai pas réfléchi. J’ai tiré vers le bas directement pour le but », confiait l’Espagnol en zone mixte au coup de sifflet final.

L’heure est à l’analyse

Première individualité à se présenter devant les micros d’une ribambelle de journalistes, gros matchs obligent, Matias Fernandez-Pardo était invité à analyser les 90 minutes écoulées : « En première mi-temps, on a été un peu plus passifs. On était attentif au pressing, mais offensivement, on était timide. Je trouve qu’on a bien réagi en deuxième. On a mis beaucoup plus d’intensité, beaucoup plus de pressing. On a été chercher ce but et ce point qui est très important », débutait-il ainsi. Il avait alors tendu une perche, celle de la première période.

L’enjeu avait-il tout simplement pris place sur le jeu ? « Non, je pense pas. Marseille a une très bonne équipe. C’est dur d’aller les presser parce qu’on sait qu’ils savent aller chercher l’ouverture très facilement. Ils ont de très bons joueurs. Mais en deuxième mi-temps, quand ils ont mis le but, on s’est dit qu’on n’avait rien à perdre. On devait aller chercher haut. Et puis je pense que c’est là qu’on a eu le déclic de se dire qu’il fallait que l’on y aille. Si on se prenait un deuxième but, c’était simplement comme ça. On voulait au moins aller chercher un point et pourquoi pas les trois points si on arrivait à marquer ce but », expliquait l’Espagnol, donnant son ressenti à ses interlocuteurs.

Un but salvateur

Mené à l’heure de jeu suite à l’ouverture du score d’Amine Gouiri (57), le LOSC parvenait à revenir au score en cravachant. Ce but, qu’il inscrivait lui-même, était synonyme d’un certain soulagement : « C’est sûr que c’était obligatoire de marquer au moins ce but. Pour essayer de rester là, à notre position, au classement. C’est vrai que c’est un soulagement, même si on aurait préféré aller chercher les trois points, regrettait-il tout de même, sans estimer qu’il s’agissait là d’un miracle. Je ne pense que ça en soit un. Dans l’ensemble, on a quand même bien défendu. On était plutôt bien placés défensivement. Et puis offensivement, comme je l’ai dit, je pense qu’on a eu quelques possibilités pour quand même mettre le deuxième but en contre en deuxième mi-temps. C’est sûr que Marseille est une très bonne équipe et que c’est toujours compliqué, mais on a fait un plutôt bon match », jugeait ainsi Matias Fernandez-Pardo.

Il faut désormais, dans la conquête du podium, rester « solide » jusqu’au bout : « On va tout donner, assurait-il à notre micro. On sait que c’est deux finales et on ne va pas calculer. On va se donner à fond et on va aller chercher ces six points, j’espère », concluait l’Espagnol dont les buts valent cher en cette période de sprint final.