Cherki, le nouveau cerveau de City ? | OneFootball

Avec l’arrivée de Rayan Cherki, Manchester City cherche à pallier le vide créatif laissé par Kevin De Bruyne, selon The Athletic. À seulement 21 ans, le Français s’est rapidement intégré dans l’effectif de Pep Guardiola, se distinguant par une palette de passes sophistiquées et une capacité à déstabiliser des défenses regroupées. Son sens de l’imprévu et sa technique permettent à City de diversifier ses options face aux blocs bas souvent rencontrés en Premier League et sur la scène européenne.

Cherki a déjà marqué les esprits par des gestes techniques incisifs dans la surface, comme en témoigne son assist pour Phil Foden contre Al Hilal, alors que tous les défenseurs adverses étaient repliés. Sa capacité à déposer le ballon dans des espaces négligés par les défenses rappelle par certains aspects l’influence de De Bruyne dans l’animation offensive des Citizens.

Plus qu’un joueur de touches rapides, Cherki sait aussi utiliser le jeu long et varier ses angles, aussi bien du pied droit que du pied gauche. Que ce soit sur de longues transversales, des passes lobées depuis des zones excentrées ou des remises en profondeur, il trouve régulièrement ses coéquipiers dans des zones dangereuses. Lors de la saison passée en Ligue 1, il a d’ailleurs été le joueur ayant délivré le plus de passes décisives menant à un but en moins de dix secondes contre des défenses en bloc bas, preuve de son aptitude à « débloquer » les situations fermées.

Statistiquement, Opta met en lumière sa constance créative : Cherki s’est classé parmi les tout meilleurs en Europe pour les expected assists par 90 minutes, une mesure de la qualité de ses passes dans les zones clés. Sa capacité à alimenter des attaquants prolifiques comme Erling Haaland ou Omar Marmoush – arrivés cet été – pourrait permettre à City d’augmenter la valeur concrète de ses actions décisives par rapport à ce qu’il produisait à Lyon.

Les débuts de Cherki sous le maillot bleu ciel ont aussi bénéficié d’une meilleure dynamique collective. Lors du Club World Cup, City a nettement intensifié les appels en profondeur et la mobilité sans ballon, offrant plus d’options à Cherki en phase offensive. Face à la densité des défenses adverses, Guardiola semble encourager davantage de mouvements verticaux, comme en témoignent les 52 courses dans le dos de la défense contre Al Ain, soit plus que lors de la majorité des matchs de Premier League de la saison précédente.

Il reste certes tôt pour mesurer l’ampleur de l’impact de Cherki sur la durée, mais son profil complète idéalement un effectif en reconstruction après le départ de De Bruyne. Il offre à Manchester City une dose d’imagination et de spontanéité qui pourrait s’avérer décisive dans la quête de nouveaux succès, tout en amenant une dimension différente à l’attaque de Guardiola. (source : The Athletic)

Photo by Kevin C Cox/Getty Images