« Choisir comment mourir face au PSG », la sortie folle du coach de l'Atalanta | OneFootball

Du côté de l'Atalanta, on repart avec une belle leçon et une belle valise du choc face au PSG. Ce qui n'a pas manqué de choquer le coach du club italien...

Pour Ivan Jurić, l’entrée en Ligue des champions de l’Atalanta face au PSG a en effet été un choc total. « Je pense que la différence physique a été énorme. » Le 4-0 infligé par les champions d’Europe en titre au Parc des Princes n’a laissé aucune place au doute. Marquinhos a ouvert le score dès la 3ᵉ minute, Kvaratskhelia a doublé la mise avant la pause, Nuno Mendes a alourdi le score à la reprise et Gonçalo Ramos a conclu dans le temps additionnel. Pour Jurić, la leçon est claire. « Il est clair qu’ils sont à un niveau nettement supérieur au nôtre actuellement », a confié le coach de l'Atalanta dans des propos relayés par Foot Mercato.

Malgré ce revers, l’entraîneur de l’Atalanta ne se cache pas. « Nous avons très bien joué après le premier but, alors que nous avions les 25 minutes nécessaires et que nous n’aurions pas dû encaisser le deuxième. » L’Italien pointe aussi les absences clés qui ont pesé : Kolasinac, Lookman, Scamacca et Ederson, « qui ont un impact particulier. » Mais il voit des points positifs : Kossounou, De Ketelaere, Bellanova et de jeunes joueurs en développement comme Musah et Brescianini, capables de rivaliser à ce niveau à l’avenir.

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Mais le moment le plus frappant de sa sortie médiatique reste sa formule choc. « Contre le PSG, vous choisissez comment vous voulez mourir. » Jurić ne minimise rien : ce n’est pas une question d’attitude mais de niveau. « La différence a été énorme. » Même les choix tactiques, selon lui, n’auraient probablement pas changé l’issue. « Est-ce que je referais les mêmes choix ? Ou est-ce que je ferais entrer un avant-centre pour leur donner plus de courage ? Ce n’est pas du courage. Daniel aurait dû jouer ce rôle, identique à celui de Krstovic, mais sa performance n’a pas été bonne. »

Face à un PSG fluide et collectif, Jurić assume sa stratégie. « Honnêtement, nous les avons analysés attentivement. Aurions-nous dû être plus prudents et revenir en arrière ? Les seules équipes comme Lens et Strasbourg qui ont bien joué contre eux étaient celles qui ont joué haut. C’était la seule option, après il faut choisir comment on veut mourir, d’une certaine manière, contre le PSG. » Un constat aussi fataliste que flatteur pour le champion d'Europe.

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