Courtois : "Les 1 contre 1 ? Je ne vais pas vous révéler mes secrets" | OneFootball

Le gardien Thibaut Courtois s'est exprimé en conférence de presse à la veille du match de Ligue des Champions entre le Real Madrid et le Borussia Dortmund.

246 matchs pour Madrid, quelle est la chose la plus importante pour des matchs comme celui de demain ?

Je suis très heureux, heureux d'avoir joué l'autre jour. Nous sommes une équipe, nous nous sacrifions les uns pour les autres et nous donnons tout. Après la défaite contre Lille, il est important de gagner demain.

Comment pensez-vous que vos adversaires vous voient ?

J'ai une grande amitié pour Borja. Au fil des ans, lors de nombreux matchs, il m'a dit cela pendant les rencontres. L'autre jour aussi. J'essaie de faire mon travail pour aider l’équipe.

Sur le jeu de l’équipe, pensez-vous qu'il s'agit plutôt d'un problème physique ou d'un problème d'attitude ?

L'attitude de chacun est toujours maximale, nous essayons toujours de défendre à onze. C'est parfois une question de communication, quand il faut presser et comment, et nous devons le faire tous ensemble. Aujourd'hui, beaucoup d'équipes peuvent vous poser des soucis. L'autre jour, il y a des choses que nous n'avons pas faites assez bien. Physiquement, pour certains, ce n'est pas facile après une si longue saison où ils n'ont pratiquement pas eu de repos. Nous y arriverons. C'est important de gagner ces matchs pour arriver bien à la fin de la saison.

Messages après le Metropolitano

Je respecte leur opinion mais je ne la partage pas. Nous n'avons pas la même idée de ce qu'est une provocation. Je ne souhaite pas faire de commentaires supplémentaires à ce sujet.

Renforts en défense

J'ai confiance en l'équipe, en nos coéquipiers. C'est le club qui décide si nous avons besoin de renforts ou non. Nous, les joueurs, ne sommes pas impliqués dans cette décision.

Avez-vous été déçu par quelqu'un au Metropolitano ?

Je ne ferai pas d'autres commentaires à ce sujet. Je me concentre sur le match de demain.

Comment se prépare-t-on pour les 1 contre 1 ?

Je ne veux pas non plus révéler mes secrets. C'est une technique que j'essaie de faire : me faire le plus grand possible, jouer avec le timing, deviner ce que pense l'attaquant... Je mesure deux mètres, si je me jette bras et jambes ouverts il y a peu d'espace.

Les ultras ont-ils leur place dans un stade de football ?

L’important est qu’il ne puisse pas y avoir de violence. En Belgique, j'ai vécu de nombreuses situations comme celle-ci. Je n'ai aucun problème avec ceux qui encouragent leur équipe et créent un peu de rivalité, j'aime ça, ça me donne plus d'adrénaline et plus de motivation. Mais tout cela par respect pour ceux qui jouent et sans violence. Parfois, il y a un peu de jeu entre un joueur et un supporter, c'est normal. Je n'ai aucun problème à ce qu'on me hue. S'il n'y a pas de violence, je ne vois pas de problème. Nous devons éliminer ceux qui veulent faire du mal.

Comment trouvez-vous l’équipe ? Selon vous, qu'est-ce qui manque ?

Il y a du changement, certains joueurs ne sont plus là et il faut parfois un peu d'adaptation. Ce n'est pas quelque chose que l'on crée en un mois ou deux. Cela va s'améliorer. Ce n'est pas aussi grave que vous le prétendez. Nous en avons parlé, essayé de l'améliorer et c'est ce que nous essayons de faire.