"Dans l'esprit de Xabi Alonso, Rodrygo est le dernier des attaquants" | OneFootball

Face à Salzburg, Rodrygo Goes est entré en jeu à la 67e minute. La situation du Brésilien anime les débats en Espagne.

Le feuilleton Rodrygo Goes anime et risque d'animer l'été du Real Madrid pendant un moment encore et pour cause, rien n'indique pour l'heure qu'il restera au club en raison du flou qu'il entretient, et les doutes n'ont fait que se multiplier au cours des derniers jours.

En effet, le Brésilien ne s'était même pas échauffé face à Pachuca et l'explication de Xabi Alonso a été limpide : une décision technique et rien de plus. Bis repetita ensuite face à Salzburg où il a démarré le match sur le banc avant d'entrer à la 67e minute de jeu.

Une gestion qui a de quoi surprendre, car on pouvait s'attendre à ce que l'Espagnol valorise son joueur dans le but de le motiver et l'inviter à rester au Real Madrid. C'est finalement l'effet inverse qui semble se produire durant ce Mondial : Rodrygo est géré comme un joueur quelconque et ce, malgré l'absence de Kylian Mbappé sur les trois premiers matchs.

Un cas qui fait débat

En l'état, il est alors difficile d'imaginer que Rodrygo évoluera toujours à Madrid la saison prochaine, lui qui avait des doutes avant le Mondial et qui réclame un rôle important dans l'équipe pour rester dans la capitale espagnole.

"Xabi Alonso ne sanctionne pas Rodrygo mais il ne le récompense pas non plus. Il l'utilise comme il doit l'utiliser et d'un point de vue footballistique, Rodrygo est, aujourd'hui, la dernière option en attaque. Il n'y a que Victor Muñoz derrière lui dans la hiérarchie des attaquants", a noté Antonio Romero.

"Il est passé de presque titulaire indiscutable avec Ancelotti à être la dernière option avec Xabi Alonso, pour l'instant. L'image de fin de match était forte lorsque Xabi Alonso prend le Brésilien dans ses bras mais le joueur a le regard perdu. Il se passe quelque chose qui va au-delà du sportif et il doit trouver une solution. Je ne sais pas si la meilleure option pour les deux parties soit qu'il continue avec cet effectif", a analysé Julio Pulido sur la Cadena SER.