David : "Je suis tombé amoureux lors d'un Monaco-Galatasaray en 2000" | OneFootball

Pour mettre en lumière les supporters de l’AS Monaco qui répondent toujours à l’appel dans les parcages à l’extérieur, la série qui leur est dédiée se poursuit. Pour le 16e épisode de la saison, pars à la rencontre de David, fan des Rouge et Blanc à Quimper.

Il est de ceux pour qui la passion de l’AS Monaco a débuté au passage à l’an 2000. Une vingtaine d’années plus tard, David, habitant de Quimper et membre actif des Munegu Da Viken, suit toujours les Rouge et Blanc de très près. A maintenant 35 ans, celui qui travaille dans la data nous partage ses meilleurs souvenirs. Alors avant le déplacement à Brest ce samedi (19h), nous sommes partis à sa rencontre. Interview 🎙️

Bonjour David. Depuis quand es-tu supporter de l’AS Monaco ?

Je suis tombé amoureux de ce club lors d’un Monaco-Galatasaray en octobre 2000. J’avais 10 ans et jusque-là, à part l’Équipe de France, je ne regardais pas trop les matchs de foot à la télé. Ce soir-là, j’ai été emballé par le début de match. Ils menaient rapidement 3-0 et je me rappelle que je me disais qu’en continuant comme ça ils allaient gagner le match 12-0. Finalement, ils ont gagné 4-2 !

A quel groupe de supporters du Club es-tu rattaché ?

Depuis cette année, je suis un membre actif des Munegu Da Viken, un super groupe avec une bonne ambiance ! Auparavant, j’ai fait partie durant mes années parisiennes de l’Esprit Monégasque Paris (groupe qui n’existe plus maintenant) avec qui j’ai effectué de nombreux déplacements, de Châteauroux à Marseille, en passant par Laval, Tours, Bordeaux etc. Ces groupes m’ont permis de faire de belles rencontres et de beaux déplacements en France et à travers l’Europe.

Cette épopée eu Europe en 2004 restera pour toujours la plus passionnante et excitante que j'ai connu, j'en garde des souvenirs formidables. Après ça je n'ai jamais été passionné par un autre club, malgré la longue distance qui nous sépare.

Vivant en Bretagne maintenant et ayant des enfants, j’effectue naturellement moins de déplacements. Cette saison, en plus des matchs en Bretagne que je fais tous les ans, je suis malgré tout allé à Londres pour la rencontre face à Arsenal avec les Da Viken, et à San Siro également contre l’Inter Milan. Des supers souvenirs dans deux très beaux stades malgré les deux défaites concédées !

Quelles saisons gardes-tu le plus en mémoire ?

Les deux saisons incroyables entre 2002 et 2004 avec la finale de la Ligue des Champions en apothéose. Cette épopée en Europe en 2004 restera pour toujours la plus passionnante et excitante que j’ai connue, j’en garde des souvenirs formidables ! Après ça je n’ai jamais été passionné par un autre club, malgré la longue distance qui nous sépare.

Que représente pour toi le fait de soutenir ces couleurs ?

J’ai toujours aimé l’histoire de ce club si particulier, le fait que ce soit une Principauté, la Diagonale, la formation, le Stade Louis-II… Les gens sont souvent étonnés, certains moqueurs, moi je suis très fier d’aimer un si beau club. Et puis il n’y a pas beaucoup de clubs qui peuvent se targuer d’avoir 100 ans d’existence. C’est exceptionnel !

Des joueurs emblématiques ont porté la tunique rouge et blanche, lesquels t’ont le plus fait rêver ?

Le joueur qui m’a le plus fait rêver et qui a marqué les premières années de ma passion pour ce club est évidemment Ludovic Giuly ! J’adorais le voir jouer, l’ambiance qu’il mettait, ses buts décisifs, son amour pour le Club. Désormais, j’ai un peu plus de mal à m’attacher à un joueur en particulier, c’est toute l’équipe en général que j’aime.

J’ai également beaucoup aimé Yannick Carrasco pour sa vivacité, James Rodríguez pour son élégance et Fabinho pour sa combativité. Dans l’effectif actuel, je dirais Alexsandr Golovin et Maghnes Akliouche.

Je vais citer un Brest-Monaco en janvier 2008 en 32e de finale de Coupe de France. (...) Le match était un dimanche soir, il faisait un froid polaire, j'étais tout seul, on perdait 1-0 puis Djamel Bakar, pour l'un de ses premiers matchs, était rentré et avait planté un triplé pour une victoire après prolongations.

As-tu un match en particulier qui te reste en tête ?

J’ai envie de commencer par mon premier match de l’AS Monaco auquel j’ai assisté dans un stade. L’association pour jeunes de ma commune organisait un match par saison. Et une année, comme par hasard, c’était Nantes-Monaco en novembre 2003 ! Nous étions dans la tribune pleine de Nantais derrière le but où Lucas Bernardi avait inscrit le seul but du match. J’avais explosé de joie, je m’étais d’ailleurs un peu fait mal (sourire).

Ensuite j’en ai des tonnes ! Je vais aussi citer un Brest-Monaco en janvier 2008 en 32e de finale de Coupe de France. Je n’avais pas encore le permis, du coup mes parents m’avaient déposé au stade. Le match était un dimanche soir, il faisait un froid polaire, j’étais tout seul, on perdait 1-0 puis Djamel Bakar, pour l’un de ses premiers matchs, était rentré et avait planté un triplé pour une victoire après prolongations.

Certains maillots de l’AS Monaco t’ont-ils marqué ?

À ce jour, je commence à avoir une belle collection de maillots du Club. Mon préféré restera toujours mon premier maillot, celui de la grande saison 2003-2004 avec le fameux col. Pour Noël, mes parents n’étant pas très connectés avaient réussi à trouver quelqu’un à Monaco qui m’avait ramené ce maillot.

À notre plus grande surprise on a vu Ludo Giuly débarquer et venir prendre un verre avec nous ! J'étais comme un gosse et je le revoyais 10 ans en arrière mettre un doublé contre le Real Madrid. Ce fût un souvenir inoubliable !

DavidSon meilleur souvenir

Malheureusement aujourd’hui je ne rentre plus trop dedans mais j’ai hâte de voir mes fils le porter. J’ai pas mal de maillots vintage aussi, tout simple, ce sont les plus beaux. Et j’aime beaucoup aussi les derniers maillots extérieurs noir et doré, comme celui de la saison 2019-2020 floqué Golovin.

Pour terminer, as-tu une anecdote que tu souhaiterais nous partager ?

En octobre 2013 j’étais descendu avec l’EMP assister au match Monaco-Lyon. Le matin-même, nous avions donné un coup de main pour installer un tifo qui allait être déployé au moment de l’entrée des joueurs sur la pelouse du Stade Louis-II. Rien que ça, c’était incroyable pour moi !

À la fin, pour nous remercier, nous avions été invités à prendre l’apéro dans les travées de l’enceinte. Et à notre plus grande surprise, on a vu Ludo Giuly débarquer et venir prendre un verre avec nous ! J’étais comme un gosse et je le revoyais 10 ans en arrière mettre un doublé contre le Real Madrid