« Des frissons », Cherki cash sur son rêve de Coupe du monde | OneFootball

Lors de cette trêve internationale, Rayan Cherki, touché par plusieurs pépins physiques depuis le début de la saison a enfin fait son grand retour dans le groupe des Bleus à Clairefontaine. Il profité de l'occasion pour se confier longuement auprès des médias de l'Équipe de France sur sa nouvelle vie depuis son départ en Angleterre, mais également sur ses ambitions en vue de la Coupe du monde.

Après un retour sur les pelouses de Premier League convaincant, Rayan Cherki a directement réintégré l'Équipe de France pour ce rassemblement de novembre. Didier Deschamps l'a d'ailleurs titularisé d'entrée de jeu, ce jeudi contre l'Ukraine, à la surprise générale, aux côtés de Michael Olise, le milieu offensif du Bayern, qui s'est lors excentrée sur l'aile droite des Bleus. Désormais qualifié pour le Mondial, l'ancien joueur de l'OL s'est confié auprès de nos confrères de Téléfoot.

"Tellement de sentiments, de fierté, de belles émotions qui viennent et impatient d'y être !"

Ce dimanche matin sur TF1, dans la séquence "L'interview" de Téléfoot, Rayan Cherki a décortiqué sa toute dernière prestation, il y a trois jours contre l'Ukraine. Une rencontre qui a permis à l'Équipe de France de valider officiellement son billet pour la Coupe du monde aux États-Unis en 2026. "J'ai essayé de créer des brèches, j'ai essayé d'emmener le plus de danger possible, parce qu'on sait que quand c'est des bloc bas, Rayan Cherki est beaucoup plus attendu que les autres. Je suis content, j'ai beaucoup aidé offensivement, maintenant, c'était un bon match dans l'ensemble, mais je sais que je peux nettement mieux faire." Ensuite questionné par le journaliste sur cette future Coupe du monde, c'est avec des étoiles plein les yeux que le milieu offensif de Manchester City a abordé le sujet. "Disputer une première Coupe du monde, c'est l'un des rêves de votre vie ? Bien sûr, j'en ai eu des frissons, qui plus est aux États-Unis. Tellement de sentiments, de fierté, de belles émotions qui viennent et impatient d'y être !"

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Dans cette même interview, Rayan Cherki est revenu sur le plus gros tournant de sa carrière jusqu'ici : son transfert de l'OL à Manchester City cet été. Un changement radical, où il est passé sous la houlette du technicien espagnol Pep Guardiola, mais qui semble l'avoir fait progresser de façon spectaculaire en un temps record, et ce, malgré des débuts tronqués par une grosse blessure à la cuisse. Le secret ? Sa faculté à s'adapter au sein d'un nouvel environnement. "Quand tu es quelqu'un de simple, tu peux t'adapter partout. Tu vas dans le vestiaire, tu ne fais pas le beau, tu souris, tu rigoles, tu ne te mets pas à l'écart. Ce sont des choses très importantes pour moi, ça fait partie de mes valeurs, et ça tout le monde l'a vu là-bas. Je suis là pour prendre du plaisir, en donner, et ça, ça fait la différence."

L'ancien joueur de l'OL se décrit comme un bon vivant, et c'est justement ces qualités-là, qui selon lui, lui ont permis de s'adapter rapidement à la Premier League, et de nouer un lien très fort dès le début avec ses partenaires, et notamment avec le sérial buteur norvégien, Erling Haaland, avec qu'il s'entend déjà à merveille sûr, et en-dehors du terrain. "Il a senti cette petite particularité que j'ai à rigoler, à donner du plaisir aux gens. Dans la vraie vie, il est dingue, mais tout joueur génial comme il est, comme Kylian (Mbappé) est, comme je suis, on est tous un peu fou sur les bords. Il y a des choses que je fais qui le surprend, et il y a des choses qu'il fait, qui me surprend, tout comme Kylian. C'est une bonne relation qui débute."

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