Foot National
·10 de noviembre de 2024
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Après un bon début de saison, avec une 4e place en National, Dijon rencontre de gros problèmes financiers. Par conséquent, le nouveau président, Pierre-Henri Deballon, arrivé cet été, va devoir prendre des décisions difficiles.
Gagner des matchs ne suffit pas à ce niveau pour réduire ses dettes. Après un bon début de championnat en National, où Dijon occupe la 4e place après 11 journées, le club fait face à de graves problèmes financiers. Arrivé en juillet dernier, le nouveau président Pierre-Henri Deballon semble conscient de la situation et a décidé de prendre des décisions radicales pour sauver le club. En déficit de 7 millions d'euros, le DFCO a procédé à des licenciements économiques, touchant principalement les personnels administratifs. Au micro de France Bleu Bourgogne, le président s'est exprimé sur cette décision : "J'espère ne pas avoir à me séparer d'une partie des personnels, mais si cela permet de préserver 90% des emplois, c'est de ma responsabilité de le faire. Ce n'est pas facile, c'est très dur, mais il n'y a pas d'autres solutions. C'est une question de vie ou de mort. Ce n'est pas un manque d'ambition, mais on est obligés de faire des choix forts. Sinon, dans trois ans, vous me verrez marcher derrière le cercueil du club", a-t-il confié.
C'est une question que se pose actuellement le club et son président, Pierre-Henri Deballon. La section féminine, déficitaire de 500 000 euros, pourrait être réorganisée, avec la possibilité de l'arrivée d'un repreneur. Mais pour l'heure, le président du club vise une baisse drastique de la masse salariale de cette section, sous peine de compromettre sérieusement l'avenir du club. Il s'est exprimé à ce sujet dans Les Echos et sur France Bleu Bourgogne : "C'est le scénario le plus probable, car je ne souhaite pas l'arrêt complet de l'équipe féminine, mais ce n'est pas exclu. J'ai le rôle du méchant qui ne veut pas du foot féminin, mais non !" Concernant le centre de formation, son fonctionnement devrait également changer. Le président souhaite revenir à un modèle plus associatif, abandonnant l'agrément FFF et Ligue, jugé trop coûteux. Récemment, le club a vendu son centre de formation pour 11,9 millions d'euros afin de rembourser une partie de sa dette. Côté compétition, le DFCO se déplacera sur la pelouse de Grandvillars le week-end prochain pour le 7e tour de la Coupe de France.
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