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·7 de agosto de 2025

Droits TV : BeIN Sports refuse de payer l'intégralité de sa première échéance

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Le conflit entre la LFP et beIN Sports prend une nouvelle dimension. Mécontent des restrictions contractuelles imposées par la Ligue, le diffuseur franco-qatarien n'a pas payé l'intégralité de sa première échéance annonce l'Équipe.

La tension est à son comble entre la Ligue de Football Professionnel (LFP) et beIN Sports, dans ce qui s'apparente à un énième feuilleton sur les droits TV. La raison de cette escalade : beIN Sports n'a réglé que 14 des 18 millions d'euros dus pour la première échéance de son contrat, dont le montant s'élève à 78,5 millions d'euros annuels annonce l'Équipe. Cette non-conformité dans le paiement marque une montée en puissance du conflit autour des restrictions contractuelles imposées au diffuseur franco-qatarien.


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beIN dénonce des contraintes "incompatibles"

Au cœur du litige se trouvent des clauses qui empêchent le diffuseur de programmer plus de huit fois la même équipe par saison ou de programmer un club deux fois de suite. Ces contraintes, selon la chaîne, favorisent de fait la plateforme principale Ligue 1 +, à qui sont réservées la plupart des affiches les plus populaires. Dans une lettre adressée à Nicolas de Tavernost, directeur général de LFP Media, Yousef al-Obaidly, le responsable de la chaîne, a clairement exprimé son mécontentement.

"Nous ne partageons absolument pas l'affirmation selon laquelle LFP Media aurait respecté ses obligations contractuelles", a écrit al-Obaidly. Pour le dirigeant qatarien, ces restrictions sont "incompatibles avec le principe même d'attribution des matches de choix 1 et 2" et la LFP aurait manqué à une "obligation essentielle" de leur accord. Il conteste fermement la persistance de ces contraintes pour la saison à venir.

Une offre de la LFP jugée "déconnectée de la réalité"

Pour tenter d'apaiser la situation, la LFP avait proposé de supprimer l'interdiction de diffuser un même club sur deux journées consécutives, mais à une condition : que Visit Qatar paie un prétendu contrat de sponsoring de 20 millions d'euros. Une proposition balayée par Yousef al-Obaidly, qui l'a qualifiée de "totalement déconnectée de la réalité". Il a rappelé que ce contrat de sponsoring "n'a jamais été convenu, jamais signé, et n'a jamais vu le jour". Il a également souligné que de nombreux clubs avaient déjà rejeté cette idée.

Al-Obaidly a accusé la LFP d'exercer une "pression" qu'il juge "coercitive et abusive" en essayant d'imposer un "arrangement tripartite inapplicable". Néanmoins, il a noté avec "grand intérêt" le fait que la LFP attribuait une valeur de 20 millions d'euros à une seule de ces restrictions, une observation qui montre l'importance financière de ces contraintes pour le diffuseur.

La LFP prépare sa riposte

Face à ce bras de fer, la LFP n'entend pas rester inactive ajoute le quotidien sportif français. L'instance, réunie en conseil d'administration, semble prête à mettre en demeure beIN Sports afin de le forcer à respecter son contrat. Une décision qui pourrait faire basculer ce différend financier et juridique dans une nouvelle phase, lourde de conséquences pour les deux parties.

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