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Le Journal du Real

·10 de febrero de 2025

Entre remontada et déceptions, retour sur le parcours du Real Madrid durant la première phase européenne

Imagen del artículo:Entre remontada et déceptions, retour sur le parcours du Real Madrid durant la première phase européenne

L’UEFA souhaitait davantage de spectacle à travers ce néo-championnat européen. Chose promise, chose due. Et ce ne sont pas les Madridistas qui contrediront ce constat, bien au contraire. Parfois pour leur plus grand plaisir, mais surtout à leurs dépens. Bon nombre d’émotions paradoxales ont inondé leur esprit au cours des cinq derniers mois.

Voici une liste non exhaustive de facteurs expliquant une rude traversée, à l’issue de laquelle les Merengues ont fini à la 11e place, synonyme de barrage.


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Stuttgart, Lille et Dortmund : des performances en dents de scie

17 septembre 2024, Bernabéu, Real Madrid – Stuttgart. Derrière le succès merengue (3-1), les premiers doutes commencent tout doucement à émerger chez la Casa Blanca. Si Thibaut Courtois s’est imposé comme l’homme du match, cela n’est pas dû au hasard. Car, ce soir-là la victoire madrilène cachait en réalité une myriade de limites tactico-techniques. Étouffés par le gegen-pressing allemand, les Espagnols ont peiné à atteindre le milieu de terrain. Mais, au-delà du cœur du jeu, une autre faiblesse madrilène a été mise en perspective : le domaine aérien. Tant d’un point de vue défensif qu’offensif, ce vice n’a cessé de gangrener Los Blancos tout au long de la partie. Mention spéciale tout de même à Rodrygo pour ses percées, et Endrick pour son golazo, que l’on espère revoir plus souvent.

2 octobre 2024, stade Pierre Mauroy, Lille – Real Madrid. Certes, Kylian Mbappé et Vinicius Jr débutaient sur le banc. Certes, il s’agissait d’une rencontre en terre hostile. Certes, le LOSC a été exceptionnel. Mais non, non, les Merengues ne pouvaient délivrer une telle prestation. Les locaux ont surtout appuyé sur les faiblesses sous-jacentes de ce Real Madrid version 2024-2025. L’absence d’un Toni Kroos s’est plus que jamais fait ressentir, de par la difficulté de cette équipe à sortir de sa moitié de terrain. Finalement, on parle ici d’un naufrage collectif (défaite 1-0) où le capitaine de bord, Carlo Ancelotti, n’a pu empêcher le bateau merengue de couler.

22 octobre 2024, Bernabéu, Real Madrid – Borussia Dortmund. Parfois, il est bien difficile d’expliquer rationnellement le résultat final d’une rencontre. Encore plus lorsqu’il s’agit du Real en Ligue des Champions… Piqués au vif à la fin de la première mi-temps, menés 0-2 à domicile, les Merengues ont sonné la révolte au retour des vestiaires. Un homme a alors décidé de réveiller toute son équipe et tout un stade. Son nom : Vinicius Jr. Un triplé plus tard, sa performance clôture une victoire 5-2. Et c’est tout un club qui apparaît de nouveau insubmersible face aux immenses vagues qui l’attendent.

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Le Real Madrid laisse éclater sa joie après sa victoire 5-2 sur sa pelouse face au Borussia Dortmund en Ligue des champions, le 22 octobre dernier (Photo by Angel Martinez/Getty Images).

Milan et Liverpool : une chute vertigineuse

5 novembre 2024, Bernabéu, Real Madrid – AC Milan. Si l’orgueil des grands champions permet de remporter plus ou moins régulièrement des matchs, il ne garantit pas une stabilité dans les résultats ! Pourtant poussé par son public, opposé à une équipe qui licenciera son entraîneur quelques semaines plus tard, le Real Madrid a bu la tasse face à un piètre AC Milan. La raison ? Tout au long de cette traversée du désert, les Madrilènes agissaient davantage sous le coup de la réaction que de l’anticipation. Au fil des minutes, les deux milieux italiens du soir se retrouvaient de plus en plus libres au cœur d’un axe dégarni de joueurs vêtus de blanc. Avec tout le respect que l’on doit aux Milanais, ce match, ils ne l’ont pas gagné : c’est la Maison Blanche qui l’a perdu.

27 novembre 2024, Anfield, Liverpool – Real Madrid. Étourdis par une première gifle, genoux à terre, les Merengues comptaient bien se relever face à la meilleure équipe européenne du début de saison. Mais les joueurs d’Ancelotti vont subir un véritable KO. Ce revers 2-0, ne reflétant pas le sentiment d’ultra-domination que possédaient les locaux sur leurs adversaires, fut bien payé. Et si l’espoir d’un match nul persistait durant la première partie de rencontre, cela n’a pas duré longtemps. Bloc plus haut, contre-pression accrue, pressing frôlant le tout-terrain… En résumé, Liverpool, couteau entre les dents, a fait mordre la poussière aux Espagnols. Surpris par une telle intensité, les Madrilènes n’ont trouvé d’autres solutions que de reculer tout en renvoyant le ballon au plus loin. Ajoutez à cela un Mbappé manquant un pénalty, et ce qui devait arriver, arriva. Sacrée période de turbulence pour Bellingham et cie.

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Le Real Madrid a bu la tasse à domicile face à l’AC Milan, le 5 novembre dernier (Photo by Angel Martinez/Getty Images).

Atalanta, Salzbourg et Brest : terminer en beauté

10 décembre 2024, Azzurri d’Italia, Atalanta Bergame – Real Madrid. Ce nouveau face-à-face hispano-italien était à double tranchant. Au bord du précipice, le Real Madrid était condamné au succès. Et si cette équipe a joué avec l’apnée de ses supporters, les Merengues sont finalement parvenus à sortir la tête de l’eau grâce à une victoire étriquée sur le score de 2-3. D’ailleurs, en dépit d’ailes toujours aussi friables, le coup tactique d’aligner un 4-3-1-2 composé d’un axe dense a au final été un pari payant de Don Carlo.

22 janvier 2025, Bernabeu, Real Madrid – RB Salzbourg. Et 29 janvier 2025, Stade de Roudourou, Brest – Real Madrid… Il aura fallu attendre l’épilogue de cette première phase de ligue européenne pour apercevoir un Real conquérant. 5-1 puis 0-3, comme illustration d’une Casa Blanca qui, après s’être cherchée pendant de longs mois, semble finalement se trouver. Une composition type, un plan de jeu qui se dégage, pour une équipe que l’on espère fringante ce mardi face à son rival contemporain, Manchester City.

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