Ex-Girondins : Jacques Ékomié brise le silence sur les critiques subies à Bordeaux | OneFootball

Formé aux Girondins de Bordeaux, Jacques Ékomié (22 ans) est revenu sur la période la plus difficile de sa carrière lors de son passage en équipe professionnelle. Dans l’émission "Au Cœur du Jeu TV", l’ancien latéral bordelais évoque les critiques reçues lors de sa deuxième saison en Ligue 2, qui ont profondément affecté son mental. Fragilisé par la pression médiatique et celle des supporters, il confie avoir douté de son football et perdu confiance.

Girondins. Jacques Ékomié : "Je n’étais pas préparé aux critiques"

Un témoignage fort qui met en lumière l’exigence mentale du haut niveau aux Girondins de Bordeaux. Aujourd'hui, Jacques Ékomie évolue en Ligue 1 avec le SCO Angers depuis deux saisons. Il va disputer la CAN avec le Gabon.

Jacques Ékomié dans Au Coeur du Jeu TV : "Je sentais la confiance des coachs et du club. Collectivement ça ne se passe pas bien lors de ma deuxième saison en pro aux Girondins. Même si au début, ça se passe plutôt bien individuellement, je me sens bien sur le terrain, même si les résultats ne sont pas fameux. Il a suffi d'un mauvais match de ma part pour que je reçoive les critiques de la presse, des supporters. J'étais jeune et pas préparé à ça. C'était très dur, très compliqué. Être joueur professionnel, c'est une exigence mentale incroyable. Je n'étais pas préparé aux critiques à ce moment-là."

"J'étais limite en dépression, c'était très dur"

"Quand, je lis les critiques, je suis limite en dépression, c'est très dur. Je doute de mon football, je n'avais plus envie de jouer au foot. J’avais l'impression que ce que disaient les gens était vrai. Je croyais plus la parole de ceux qui étaient négatifs que ceux qui étaient positifs. J'étais dans une période doute complet. Mes coéquipiers me disaient de jouer mon football. J'étais atteint mentalement, et footballistiquement, ça se ressentait. Pendant toute la première partie de saison, j'étais dans le doute. J’avais peur de décevoir et je ne prenais plus de risque. Je ne voulais pas perdre la balle pour ne pas être fautif. À ce moment-là, je me fais critiquer, car je me fais exclure d'un match et on perd 1-0. Je n'osais même plus sortir de chez moi pour aller au supermarché. C'était très dur à gérer, je n'y arrivais pas sur le moment. Avec le recul j'en tire les leçons."

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Écoutez dans le podcast court ci-dessous les trois tops de Montlouis-Bordeaux en championnat (moins de deux minutes) :