Let's Go Metz
·6 de julio de 2025
FC Metz. « Ouvrir la culture », Julien Ducassé dresse le bilan des concerts à Saint-Symphorien

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·6 de julio de 2025
Début juin, le Stade Saint-Symphorien a accueilli deux représentations. Une scène bien particulière dans une enceinte habituée au sportif depuis 2009, date à laquelle Johnny avait enflammé l’antre des Grenats. Le directeur d’exploitation du FC Metz Stadium, Julien Ducassé, dresse le bilan.
L’atmosphère est bien plus calme qu’un jour de match. La pelouse a été scalpée en partie, les cages retirées, et tout le monde s’active dans les travées pour être prêt à la reprise. Mais ce silence de façade a été rompu à deux reprises au début du mois de juin, à l’occasion de deux représentations données au stade Saint-Symphorien. L’opéra « Aïda », réalisé en coproduction avec l’Opéra-Théâtre de Metz et le concert « 5 000 voix pour Queen » sont venus animer l’intersaison sur les bords de la Moselle.
Un mois après les premières notes, Julien Ducassé, directeur d’exploitation du FC Metz Stadium, en ressort globalement satisfait. « Tous les retours que nous avons eus ont été plutôt positifs. Les rares critiques que j’ai pu lire étaient liés au fait que l’orchestre soit situé derrière la scène. Malheureusement, les instruments étaient assez sensibles et vulnérables. On a préféré tout sécuriser pour les artistes et pour la bonne tenue du spectacle. »
Tout ne s’est pourtant pas passé comme sur des roulettes. Pour « Aïda », il a donc fallu anticiper les conditions météorologiques, en partie grâce à l’aide d’un ingénieur de Météo France. La problématique sonore a été différente pour « 5 000 Voix pour Queen », tant le défi s’annonçait complexe en matière de technique. « Les choristes étaient très contents, tout comme les spectateurs, retient Julien Ducassé. En revanche, je sais qu’il y a parfois eu quelques retours différents en fonction de l’endroit de la tribune où les spectateurs se trouvaient. »
Seize ans après Johnny Hallyday, le Stade Saint-Symphorien a donc pu se remettre au diapason. « Ça faisait partie du projet de rénovation : avoir un certain nombre d’activités pour exploiter l’enceinte toute l’année, et pas uniquement sur les jours de matchs. Il y avait aussi un enjeu sur « Aïda », celui d’ouvrir ce milieu et la culture au plus grand nombre », note le directeur d’exploitation du FC Metz Stadium. Une mission visiblement réussie, puisque 7 000 curieux sont venus garnir la tribune sud lors de l’unique représentation du chef-d’œuvre de Giuseppe Verdi.
Photo : Julien Buret / Let’s Go Metz.
À l’avenir, FC Metz Stadium espère continuer à organiser des concerts à chaque intersaison. « On a une fenêtre de tir d’environ quatre semaines par an. La volonté est évidemment d’essayer d’inscrire cela dans la durée. En maximisant tout, on pourrait miser sur trois concerts, voire quatre si l’un des artistes double sa date. »
Des discussions sont en tout cas déjà en cours pour 2026. Avec cette volonté d’avoir une « place économique pour « dérisquer » un peu le sportif ». L’objectif à terme ? Continuer de développer ces activités et « finir le stade tel qu’il est imaginé, chiffré. On sait ce qu’il nous reste à faire, le président s’est exprimé à ce sujet. L’enjeu sera d’aller au bout, le plus vite possible. »
Crédit photo : Valentin Lachaux (Une) et Julien Buret / Let’s Go Metz