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·22 de diciembre de 2024
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Face au Puy Foot, modeste club de National 2, le trio Ferri-Chotard-Savanier aurait dû s’imposer dans des circonstances où ces joueurs seraient à leur niveau qui fut un temps le leur. Sur le papier, leur expérience en Ligue 1 était un atout indéniable, il n’en fut tout simplement rien.
Crédits Iconsport
Sur le terrain, ce milieu de terrain s’est transformé en fantôme et en déchet, incapable d’imposer son rythme ou de maîtriser un adversaire largement à sa portée. Ce n’est pas la première fois que Michel Der Zakarian ou Jean-Louis Gasset misent sur ce trio sans le remettre en question. Avec leur totem d’immunité bien établi, ces joueurs sont systématiquement titulaires malgré des prestations souvent irrégulières. Hier soir, alors qu’il était question d’un écart de trois divisions, les limites sont apparues crûment. Joris Chotard, promis à un avenir en dehors de Montpellier dans les prochaines semaines, a multiplié les erreurs techniques. Jordan Ferri, autrefois indispensable, semble définitivement dépassé et trop loin d’un niveau professionnel, et Téji Savanier, présenté comme le maître à jouer, a peiné à exister. Comme depuis trois ou quatre mois maintenant.
Le résultat ? Une élimination humiliante pour Montpellier, incapable de rivaliser dans une compétition où il avait pourtant la possibilité d’exister et de s’offrir la fameuse « bouée d’oxygène » tant souhaitée par Jean-Louis Gasset. Il est clair qu’un électrochoc est nécessaire. Ces joueurs doivent être mis face à leurs responsabilités, car continuer ainsi ne fera que précipiter le club vers le précipice en Ligue 1. Des changements s’imposent pour redonner une dynamique ou du moins essayer.