Giovanni Sio : “Je fais sans doute ma meilleure saison à Montpellier” | OneFootball

On avait quitté Giovanni Sio en août 2018 à l’issue d’un sombre Montpellier – Dijon perdu 2-1. Ce soir-là, l’attaquant s’était surtout fait remarquer pour avoir refusé de serrer la main de Michel Der Zakarian au moment d’être remplacé par Souleymane Camara. 7 ans plus tard, Sio évolue désormais en National 3 avec l’USSA Vertou, un club de la banlieue nantaise, sa ville de naissance.

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Dans les colonnes de So Foot, il raconte comment il a repris goût au football deux après l’arrêt de sa carrière pro au Ratchaburi FC, club de première division thailandaise. Cette renaissance, il l’a entrepris au plus près des siens, dans un club où évolue également son fils. Une manière de tourner la page d’une carrière mouvementée qui l’a mené entre l’Espagne, la Turquie, la Suisse ou encore l’Allemagne. Il n’oublie pas non plus son étape au MHSC qu’il évoque brièvement : “On ne voulait plus de moi à Montpellier, et les propositions venaient plutôt de l’extérieur. Dans ces moments-là, il faut choisir ce qui est le mieux. Pour moi, c’était de partir l’étranger. J’ai été prêté six mois aux Émirats, et à mon retour, la donne n’a pas changé. Le club avait recruté des attaquants, j’étais sur la sellette…”

L’ancien attaquant revient également sur l’exercice 2017/2018, où il avait inscrit la bagatelle de 10 buts en 33 matchs de championnat malgré des prestations pas toujours convaincantes dans le jeu : ” à titre individuel, je fais sans doute ma meilleure saison à Montpellier… Mettre dix buts en Ligue 1, ce n’était pas rien. Mais ça fait partie du football. Certaines personnes au club auraient aimé que je marque plus, donc ils pensaient qu’il fallait se débarrasser de moi. Je le regrette parce que je m’étais habitué à la vie dans le Sud. Ce n’est pas pour rien si ma résidence principale est toujours là-bas. J’avais trouvé une stabilité, un confort, un club où j’aurais aimé rester plus longtemps. Je suis parti à contrecœur, mais c’est comme ça. On ne peut pas revenir en arrière.”

Comme quoi parfois pour tourner la page, il faut réécrire l’histoire.