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·27 de abril de 2025

HAC-ASM : les flops

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Après cette honteuse défaite en terre brestoise nous mentionnions qu’il était impossible de lire la trajectoire de cette équipe, de palper une quelconque dynamique pour cette fin de saison et qu’il nous fallait nous résoudre à prendre chaque match pour ce qu’il valait sans tirer de plan sur le cosmos. Si l’ASM, face aux gros et chez elle, s’est montrée prête à s’afficher en prétendant à l’Europe, elle n’est toujours pas guérie de ce mal insupportable qui la frappe face aux petits, qui dure depuis des années et qui nous rend zinzins. Hier encore, face à une équipe très faible et de surcroit en totale perdition à domicile, les monégasques ont livré une prestation épouvantable. Score final 1-1. La formule médiane-basse, densité axiale, rythme lent, que tous les coachs d’équipe faibles nous opposent a encore frappé, nous confinant à l’impuissance. Rien n’est joué pour le podium évidemment, l’ASM est parfaitement capable de prendre 9 points sur les trois derniers matchs (les adversaires à venir ne joueront pas comme Le Havre) mais quoiqu’il en soit la saison 2024/2025 laissera un goût amer, loin des objectifs de solidité et de domination que le club s’est fixé et principalement, pour le genre de prestation à laquelle nous avons assisté hier soir. Des changements profonds devront être faits cet été. En attendant, les copies normandes sont toutes mauvaises, nous les relevons toutefois.

Les Flops

A.Hütter


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Pas plus que ses deux derniers prédécesseurs il ne parvient à triompher de ce mal atroce, cette inertie pour signature face aux poids maigres de notre championnat. Pire encore, même le sprint final, qui d’ordinaire nous sied et fait naturellement monter la motivation du groupe, ne lui permet pas de cadrer son effectif et de le préparer convenablement à une rencontre en terre havraise. Au Havre, Lille en a mis 3 (victoire,), Paris 4 (victoire), Lyon 4 (victoire), Strasbourg 3 (victoire), Nice 3 (victoire)… s’il manque l’OM à cette liste c’est simplement parce que le match n’est pas encore joué. Une statistique honteuse pour un mal récurrent. Face aux petits trois carences majeures.

Une carence tactique. Breel Embolo, signataire d’ une saison globalement mauvaise, qui retrouve ses premières amours au poste de 8, dans un 4-3-3 tendance hybride, où le suisse joue le décrochage, l’appui et le relai, voilà la formule du coach pour cette fin de saison qu’il imagine en botte de Nevers du sprint final. Efficace face aux blocs qui pressent et se projettent vite vers l’avant c’est un fait indéniable. Dans l’intensité le volume physique du suisse est précieux : aspiration de plusieurs adversaires + conservation = espace. Mais dans la densité de deux lignes de 4 fixes et basses, le profil d’Embolo est un vrai poids mort, une variable inutile qui ralentit le jeu et le reflue systématiquement vers l’arrière. C’est d’un créatif en pointe haute du milieu dont notre jeu à besoin, qui se retourne vite et ose le dribble. Akliouche (avec Diatta à droite) ?, Ben Seghir ? Minamino ?… n’importe quelle option qu’aurait pu retenir Adi face à ce type d’adversaire aurait été meilleure que celle là.

Une carence de pressing. Du physique, du physique et encore du physique voilà le crédo d’Adi, sa marotte, son sacerdoce. Une grande équipe doit presser à la perte et intensément, notre coach le sait, le veut et l’exige. Mais une nouvelle fois, question de rythme adverse, Le Havre n’est pas Marseille et Adi n’a toujours pas compris. Principalement lors de notre désastreux premier acte, les Havrais ont très tranquillement ressorti le ballon, des projections basiques pour des pros voyant, dans les premières touches de récupération, les asémistes se ruer autour du porteur de manière totalement désynchronisée pour ensuite revenir au trot dans leur dos. C’est au bloc et, avant tout, à la dernière ligne de progressivement remonter pour réduire mécaniquement le champ d’espace adverse et refermer la mâchoire au bon moment, pas aux joueurs de tour à tour se jeter en avant.

Une carence de coaching. Du physique, du physique et encore du physique, en matière de coaching aussi Adi n’a qu’une seule loi. A la mi temps, notre marathonien japonais remplace le transparent Ben Seghir, Al Musrati, tour de contrôle en pointe basse, remplace Camara, puis Teze et Diatta viendront prendre la place des pistons (81′). On se croirait à la Golden League, du volume, de la course, de la puissance… pour la finition et la technique il faut attendre la 86′ et l’entrée d’une carte offensive qui n’a quasi aucune chance de s’illustrer vu le temps de jeu restant. Nos plus jeunes talents offensifs (Michal ou Bouabré) ne sont quasiment jamais intégrés, ce qui interroge surtout face à des équipes comme le Havre qui peuvent parfaitement leur offrir une chance de faire la différence.

D.Zakaria

Symbole hier d’un grand joueur, tant apprécié pour ses immenses qualités humaines et footballistiques, qui livre un non-match total avec le brassard au bras.

E.Ben Seghir

Symbole hier d’un prodige, parti pour tout casser cette saison, totalement bridé dans sa tête, incapable de produire et visiblement ailleurs depuis le début d’année civile.

Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport

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