Hugo Broos déplore les blessures avant les qualifications cruciales pour la Coupe du Monde | OneFootball

Interview

Broos regrette les blessures de joueurs clés à l'approche des qualifications pour la Coupe du Monde

Photo: Bafana Bafana coach Hugo Broos

Le sélectionneur de Bafana Bafana, Hugo Broos, a exprimé ses regrets face aux blessures, ayant dû intégrer quelques nouveaux visages dans sa dernière liste pour les qualifications cruciales à la Coupe du Monde de la FIFA 2026 contre le Lesotho et le Nigeria.

Les médaillés de bronze de la CAN 2023 affronteront le Lesotho au stade Dr. Petrus Molemela, vendredi 5 septembre, avant de défier leurs grands rivaux, les Super Eagles du Nigeria, quatre jours plus tard.

Avec l'échéance qui approche et plusieurs joueurs clés indisponibles en raison de blessures, le technicien belge de 72 ans a qualifié ce dernier rassemblement comme l'un des plus difficiles à préparer depuis sa prise de fonction en mai 2021.

« C'est peut-être l'une des préparations les plus compliquées que j'ai eues depuis que je suis devenu entraîneur de Bafana Bafana. Nous avons beaucoup de blessures chez des joueurs importants, tout d'abord [Nkosinathi] Sibisi n'est pas là, [Ime] Okon est blessé, Themba [Zwane], vous savez qu'il jouait mais il est blessé », a déclaré Broos.

« [Sphephelo] Sithole a disputé son premier match ce week-end mais il n'est toujours pas prêt [en forme], [Deano] Van Rooyen, [Grant] Kekana, et aujourd'hui [lundi], nous avons dû demander à [Patrick] Maswanganyi de rentrer chez lui après la blessure d'hier [dimanche].

Broos a ensuite expliqué pourquoi il avait choisi de libérer le meneur de jeu des Orlando Pirates, insistant sur le fait qu'il n'y a pas assez de temps pour prendre un pari sur la forme physique du joueur, alors que les matchs s'enchaînent à un rythme effréné au niveau international.

« La raison pour laquelle nous avons pris cette décision, c'est que nous ne sommes pas sûrs, nous n'avons aucune garantie que Tito sera prêt pour le match de vendredi. C'est très difficile en sélection nationale, où vous n'avez que trois ou quatre jours pour préparer un match, d'attendre [qu'un joueur soit apte] », a-t-il ajouté.

« C'est plus facile quand vous êtes en club, vous avez cinq ou six semaines de préparation et tous les entraînements. Donc, je pense que statistiquement, tout le monde sait à peu près ce que l'entraîneur attend. Ici, c'est différent, il faut tout faire en trois ou quatre jours.

« Et quand vous ne pouvez pas compter sur un joueur les deux premiers jours, et peut-être le troisième jour, je pense que c'est la bonne décision de dire à Tito : 'désolé, rentre à la maison, nous ne pouvons pas prendre ce risque'.