« Il faut activer le mode Ligue des champions » : Predrag Mijatović exhorte le Real Madrid à réagir | OneFootball

Predrag Mijatović a été joueur du Real Madrid entre 1996 et 1999 ainsi que directeur sportif de la section football du club entre 2006 et 2009. Après la défaite cinq buts à deux de la Casa Blanca dans le derbi de Madrid, le Monténégrin a analysé la situation de son ancien club, sur la radio Cadena SER.

« Xabi Alonso a raison, un résultat comme celui-ci fait toujours mal, mais il y a tellement de matchs à jouer qu’il n’y a pas de temps pour pleurer », explique Mijatović, dans des propos rapportés par Marca. En effet, même pas 24 heures après la défaite face à l’Atletico de Madrid, les Merengues étaient déjà dans l’avion pour le déplacement à Almaty, au Kazakhstan.

Pour Mijatović, rien ne sert de trop ruminer

Predrag Mijatović poursuit en expliquant que les joueurs de Xabi Alonso doivent « activer le mode Ligue des champions » et se concentrer sur le Kaïrat Almaty pendant que les supporters doivent également passer à autre chose. « Les joueurs doivent être de bons professionnels. Et les supporters doivent s’habituer au fait que dans une équipe de football, beaucoup de choses peuvent se passer au cours d’une saison. »

« Pour moi, il faut attendre la fin de la saison pour tirer quelconque conclusion. Jusque-là, tu joues une rencontre tous les deux ou trois jours et toutes sont importantes », ajoute-t-il. De plus, Mijatović souligne que pour chaque équipe, affronter le Real Madrid est une raison supplémentaire de donner le meilleur de soi-même.

« Je pense que les joueurs doivent s’habituer au football d’aujourd’hui, qui n’est plus le même qu’à mon époque. Il y avait onze titulaires et deux ou trois remplaçants qui entraient tout le temps en jeu. Aujourd’hui, il faut comprendre qu’il n’y a plus de titulaires et c’est ce que le futur du football va devenir. Beaucoup de joueurs joueront au même poste et les entraîneurs feront tourner leur effectif », conclut le Monténégrin. Comme pour valider la recette d’Alonso, adepte des turnovers réguliers.