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·26 de diciembre de 2025
« J’aurais dû être sur le terrain, pas au premier rang de Bollaert», Jimmy Cabot raconte l’après-carrière et ses regrets

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·26 de diciembre de 2025

Il y a environ un an maintenant, Jimmy Cabot annonçait sa retraite des terrains à l’âge de seulement 30 ans. Sa rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche ne lui a jamais permis de revenir à son niveau. Pour L’Équipe, il raconte sa nouvelle vie.
C’était en 2022 : Jimmy Cabot tombait en fin de match sur la pelouse de Bollaert-Delelis sans imaginer une seule seconde que sa carrière de footballeur professionnel allait s’arrêter ce soir-là. Le piston lensois a tenté de revenir encore et encore, mais jamais son genou ne lui a permis d’exercer son métier. En fin d’année 2024, Jimmy Cabot a alors dit stop. Après un passage au micro de DAZN en tant que consultant, il est rentré au bercail, dans sa Savoie natale. Là-bas, il a pris une licence avec le club de l’AS Lac Bleu en Départemental 2.

« C’est vraiment sympa de regoûter au monde amateur, sauf qu’il n’y a pas de perspective de jeu sur le long terme, commente-t-il dans les colonnes de L’Équipe il y a une dizaine de jours. J’ai de gros soucis physiques et je n’arrive pas à enchaîner une ou deux semaines, explique celui qui est désormais installé à Annecy. J’ai joué un match, celui d’après je me suis plus ou moins blessé. C’était déjà le problème à Lens. Je pouvais faire deux, trois séances en étant au top, en volant, en pouvant enchaîner, mais je fais de l’arthrose comme un ancien. J’ai des gonflements, des douleurs, des compensations, je suis os sur os au niveau du compartiment interne de mon genou. »
Des regrets, l’ancien joueur d’Angers en a forcément, et notamment celui de ne pas avoir pu vivre pleinement la saison des Artésiens, qui allait devenir exceptionnelle. « Je pense davantage à ce que j’aurais pu apporter sur cette saison exceptionnelle, peut-être la meilleure de l’histoire du club à part le titre de 1998. J’ai vécu ça en me disant que j’aurais dû être sur le terrain et non au premier rang à Bollaert. Le plus dur n’a pas été la blessure ou la répétition des blessures mais le contexte général. »









































