Jean-Louis Gasset : « Dans le bilan de ta vie, tu penses aux personnes qui t’ont amenées à ta carrière : Louis Nicollin, Luis Fernandez et Laurent Blanc » | OneFootball

Jean-Louis Gasset, dans son interview pour Villes Lumières sur Youtube, a évoqué les personnes qui l’ont marqué tout au long de sa carrière d’entraineur. Il est également revenu sur son duo de choc avec Laurent Blanc qui les ont menés au plus haut sommet hexagonal et européen.

« Tout. Je ne connaissais pas trop le haut niveau. Quand tu fais le bilan de ta vie, tu vas penser aux quatre ou cinq personnes qui t’ont amené à ta carrière. Louis Nicollin, Luis Fernandez, Laurent Blanc, j’en oublie un ou deux mais là, ce sont des virages. Il faut s’adapter aux personnages. Luis n’est pas Laurent et moi, mon rôle est différent. L’eau ou le feu, selon le numéro un, il faut que je sois l’inverse. Et cela, dans ma progression d’entraineur c’était vital, mais je m’adaptais aux deux. La faculté d,adaptation, c’est obligatoire pour qu’il y ait un bon tandem et surtout aucune faille, que les joueurs ne sentent jamais une faille.

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Laurent Blanc, je l’ai connu en tant que joueur à Montpellier, je l’ai encadré. Il est arrivé à seize ans de son petit village, de Rousson. Je l’ai déjà protégé, quand il a commencé à jouer en pro avec nous en deuxième division. il fallait à Ajaccio, à Martigues, à Toulon, à Béziers, à Sète…Tous les petits qu’il y avait avec nous vu que le club avait des problèmes financiers, on avait dit, on met la Gambardella. Notre histoire commence là. Quand je suis un peu au creux de la vague, en 2007, c’est lui qui m’appelle pour me dire ‘Tu travailles avec moi ?’ Chaque année on se voyait. Toutes ses expériences avec United, Milan, Barcelone et toujours on échangeait pour qu’il me donne les différences d’un pays à l’autre, sur le travail. On avait un rendez-vous tous les deux. Quand il me demande si je veux travailler avec lui, je lui réponds ‘Bien sûr que je travaille avec toi.’ J’étais au creux, je pensais que j’avais fait mon temps. J’avais Paris, l’Espanyol Barcelone donc l’étranger et là j’étais au point mort. (…) L’histoire recommence, je l’ai connu à ses débuts de joueur où je le protégeais, il me prend pour ses débuts d’entraineur car c’était ses débuts et les clubs lui disaient qu’il n’avait pas l’expérience. Après qu’on lui ai dit cela, une fois, deux fois, trois fois, il s’est dit qu’il allait la trouver l’expérience en trouvant quelqu’un qui lui allait bien. »