Foot National
·18 de noviembre de 2024
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Le président du Havre Jean-Michel Roussier s'est confié auprès du journal L'Équipe, afin d'évoquer plusieurs sujets chauds.
C'est déjà un petit tournant que s'apprête à entreprendre le HAC. Au sortir de la trêve internationale, le club normand, dix-septième de Ligue 1 (9 pts) après 11 journées, va effectivement affronter deux formations de "son" championnat. Avant d'accueillir le promu Angers (15e, 10 pts) la semaine prochaine, Le Havre va tout d'abord se rendre à Nantes (14e, 10 pts) ce dimanche 23 novembre (17h), dans le cadre de la 12e journée. En attendant ces deux matchs majeurs, le président Jean-Michel Roussier s'est longuement confié auprès du journal L'Équipe. L'occasion de dresser un bilan des premières semaines de compétition.
"On espérait un peu mieux, c'est sûr", a reconnu le dirigeant, qui déplore des "faits de jeu qui s'accumulent à chaque journée et nous sont systématiquement défavorables. Il y a toujours un problème, ça commence à peser. Je veux bien entendre que ça s'équilibre sur une saison. Là, je trouve qu'on a pris un gros avantage sur le négatif." Des faits de jeu qui coûteraient "raisonnablement trois points" à son équipe, estime un Jean-Michel Roussier qui "ne pleurniche pas, c'est un constat." Sans se trouver d'excuses donc, ce dernier balaye l'idée selon laquelle le conflit opposant son club à la Ligue de football professionnel (LFP) concernant la répartition des droits CVC influerait sur les résultats de l'équipe fanion. "Ce qui est pollué par ce conflit, c'est notre situation économique, pas le jeu. Je vous le dis, le seul ressort est d'éviter de tomber dans la parano", assure-t-il.
En attendant de régler ce litige devant le tribunal à partir du mois de mars 2025, Jean-Michel Roussier affirme également que le HAC ne s'affaiblira pas lors du prochain mercato hivernal, malgré la sanction de la DNCG datant de vendredi dernier. Le gendarme financier a contraint le champion de France de Ligue 2 2023 à un encadrement de la masse salariale et à une interdiction de recrutement à titre onéreux. "Il faudra vendre en janvier, c'est très certain. Est-ce que l'équipe s'affaiblira ? Non. On trouvera des solutions comme on l'a fait jusqu'à maintenant. J'ai une grande confiance dans la direction sportive et dans le staff", glisse le président. Et "si on vend, d'autres joueurs arriveront. On n'a pas renoncé à rester en Ligue 1 cette saison. C'est très clair." Enfin, et alors que le projet d'une vente est toujours "à l'ordre du jour", l'entraîneur des pros Didier Digard ne semble pas menacé d'ici la fin de saison. "Nous sommes partis sur ça, et sans la moindre arrière-pensée", confirme le dirigeant.
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