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·16 de noviembre de 2025

"L'ASSE, médicalement, c’est assez vétuste"

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L’entourage de Lucas Stassin sort du silence. Dans l’émission “En OFF”, son père Stéphane est revenu sur l’été mouvementé vécu par l’attaquant stéphanois, notamment autour de la gestion médicale de sa blessure, source de tensions avec l’ASSE.

L’été de Lucas Stassin n’a rien eu d’un long fleuve tranquille. Arrivé l’an dernier pour s’inscrire dans le projet stéphanois, le jeune attaquant belge a vécu une intersaison délicate, rythmée par une opération programmée… puis source d’incompréhensions entre son entourage et l’AS Saint-Étienne. Invité dans l’émission de Sacha Tavolieri, “En OFF”, son père, Stéphane Stassin, a longuement retracé la chronologie, levant le voile sur plusieurs épisodes méconnus.Selon lui, la blessure musculaire héritée de son passage à Westerlo nécessitait une attention particulière : « Le corps, c’est ce qu’il y a de plus important pour un sportif. Si une cicatrice est mal faite, il devient fragile pour toute sa carrière », rappelle-t-il. Lucas portait une plaque posée en Belgique après un choc violent : le chirurgien avait indiqué qu’elle devait être retirée au bout de 12 à 18 mois.


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Entre volonté d’aider l’ASSE et impératif médical

Lors de son arrivée à Saint-Étienne, le retrait de la plaque était déjà anticipé pour janvier 2025. Mais l’ASSE joue alors sa survie en Ligue 1, et Lucas refuse de s’éloigner du terrain : « Il veut aider le club à se sauver. Je lui dis OK, mais à la fin de saison, on prévient le club qu’il faut enlever la plaque. »

Une décision logique sportivement, vitale médicalement. Mais la réaction du club surprend la famille Stassin. L’opération fera manquer la préparation estivale à l’attaquant, un élément que la direction verrait d’un mauvais œil. Pour Stéphane Stassin, il ne pouvait y avoir débat : la santé doit primer.

Une rééducation qui interroge l’entourage

Si l’opération s’est finalement déroulée en Belgique, un autre point de friction apparaît : la rééducation. Le père du joueur estime que les équipements médicaux de l’ASSE n’étaient pas adaptés à ce type de récupération : « Médicalement, c’est assez vétuste. Ils n’ont pas les machines dernier cri. Avec ce genre de blessure, la piscine est essentielle. Il existe même des systèmes où l’on court dans une “bulle” sans chocs, et ils n’ont pas ça non plus à Sainté. »

L’entourage propose alors que Lucas poursuive sa rééducation en Belgique, entouré de professionnels de la fédération nationale : un cadre plus complet et surtout plus rapide pour revenir au meilleur niveau. Le club hésite, souhaite garder un œil sur son joueur. Les Stassin insistent. Stéphane monte au créneau : « Je comprends qu’ils veulent le suivre, mais c’était important qu’il soit bien soigné… et avec nous, vu ce qu’il vivait. »

Un été sous tension, mais une volonté claire de rebondir

Finalement, l’ASSE accepte. Lucas peut suivre son protocole idéal en Belgique. Une issue logique mais obtenue au prix de tensions. « Il y a la descente, la blessure… C’était important qu’il soit entouré. Sainté a fini par entendre, mais ça a été compliqué. »

Cette séquence rappelle l’attachement du joueur au club, prêt à repousser une opération pour aider l’équipe. Mais elle met aussi en lumière les zones de friction qu’un club relégué doit résoudre pour sécuriser l’avenir de ses talents.

Aujourd’hui, Lucas Stassin veut tourner la page, retrouver la pleine capacité physique et se rendre indispensable dans le projet stéphanois. Une reconstruction aussi sportive que psychologique.

Source : En OFF – Sacha Tavolieri

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