L'ASSE s'est prononcée contre la médiation avec DAZN | OneFootball

C'était donc une journée particulièrement importante pour l'avenir du football français, que son patron, Vincent Labrune, a vécu à distance puisqu'il était à Birmingham pour assister en compagnie de Nasser Al-Khelaifi au quart de finale retour de Ligue des champions du PSG contre Aston Villa. C'est donc par le biais d'une visioconférence que le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a participé aux différentes réunions et décisions.

Les collèges de Ligue 1 et Ligue 2 ont majoritairement validé l'idée d'une médiation avec pour objectif de rompre le contrat liant la Ligue 1 à DAZN au terme de la saison 2024-2025. Le collège Ligue 2 a été le premier à se prononcer en faveur de la médiation avec 15 clubs sur 18 qui ont voté pour cette médiation. En Ligue 1, 12 clubs ont voté pour la médiation, 6 contre. Au sein de cette liste des "contre" on retrouve l'Olympique de Marseille, l'AS Monaco, le LOSC, le Havre AC, le Stade Rennais FC et l'AS Saint-Étienne indique Mohamed Toubache-TER. Le médiateur a ainsi proposé que DAZN honore ses engagements financier jusqu'à la fin de la saison et s'acquitte ensuite d'une indemnité de rupture comprise entre 110 et 125 millions d'euros rapporte RMC. La plateforme de streaming sportif a refusé cette proposition ce qui a donc entraîné la fin de la médiation et la poursuite de la procédure en cours devant le tribunal des activités économiques de Paris.

La LFP a rapidement publié un communiqué minimaliste sur le sujet : "LFP MEDIA prend acte de l'échec de la médiation initiée début mars 2025.

Le contrat liant les parties demeure en vigueur et LFP MEDIA attend de son partenaire qu'il exécute pleinement l'ensemble de ses obligations à ce titre."

Celui qui demeure donc le principal diffuseur de l'élite du football français a également communiqué : "Après quatre mois de discussions – dont un mois et demi dans le cadre d’une médiation - engagées de bonne foi par DAZN et plusieurs propositions mises sur la table, la médiation n’a malheureusement pas permis de suffisamment rapprocher les points de vue. Il a donc été impossible de trouver - à ce stade - un accord pour une résolution amiable de la situation."