Laurent Peybernes: “Sans la Coupe d’Europe, en 1990, je ne sais pas ce que serait devenu le club” | OneFootball

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·6 de septiembre de 2025

Laurent Peybernes: “Sans la Coupe d’Europe, en 1990, je ne sais pas ce que serait devenu le club”

Imagen del artículo:Laurent Peybernes: “Sans la Coupe d’Europe, en 1990, je ne sais pas ce que serait devenu le club”

Laurent Peybernes, après 41 ans de loyaux services, a quitté son bureau de Grammont il y a quelques semaines maintenant. Le directeur administratif et financier du MHSC, personnage incontournable de l’histoire de notre club, s’entretenait dans le livre “50 ans, 50 regards” de Guilhem Canal, sorti à l’occasion des 50 ans du Montpellier Hérault. Il s’exprimait notamment sur le statut de “bon élève” au moment de passer devant la DNCG:

“C’est vrai. On s`inquiète tout le temps avant, mais cela se passe plutôt bien. À la création de la DNCG, on vous a été le club le plus contrôlé. C’était trois fois par an. Cela montrait bien que l’on avait des finances en berne. Mais on n’a jamais menti. À dire vrai, la DNCG a été ma meilleure alliée. Loulou était obligé d’y passer : nous devions présenter des comptes à l’équilibre. Quand ce n’était pas le cas, il arrivait avec sa “lettre de confort”, assurant que s’il y avait un dépassement, il comblerait, J’ai eu la chance d’avoir des présidents qui ont assumé dans les périodes difficiles.


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L’ancien garant des finances livrait d’ailleurs une anecdote sur un moment compliqué pour le club et la famille Nicollin:

“En 1990, on était vraiment à l’agonie financièrement. On fait l’une de nos pires saisons en 1′ division. Michel Mézy reprend l’équipe et la redresse, pour éviter la descente. Cerise sur le gâteau, il remporte la Coupe de France. L’équipe joue donc la Coupe des Coupes, et passe trois tours. On a touché beaucoup d’argent. Sans cela, je ne sais pas ce que serait devenu le club. D`ailleurs, j’ai une anecdote sur Éric Cantona. Chez nous, il touchait la moitié de son salaire à Marseille. Le deal, c’est que si l’on terminait européens, on lui versait le reste. Trois jours après la victoire en Coupe cela toque à mon bureau. Mon bon Éric me dit on est européens, il me faut les 50 % restants. J ai été obligé de lui faire trois chèques!”

Enfin, autre passage qui suscitera forcément des réactions, Laurent Peybernes était interrogé sur le statut du MHSC de ne pas savoir bien vendre ses joueurs. Voici sa réponse qui finalement, comme souvent, berçait dans le sentimental :

“Objectivement, on n’est pas si mal que ça. On n’est pas un club, dans l’achat ou la vente, qui négocie comme des bêtes. La tradition à Montpellier, cela a toujours été de ne pas retenir un joueur qui voulait partir. Mais pour Loulou, tout joueur qui le quittait, c`était un petit traumatisme. Laurent est un peu comme ça aussi d’ailleurs. Certains transferts ne leur plaisent pas, même si l’on a bien vendu. C’est un peu schizophrène, car pour équilibrer notre budget, le club en a besoin.”

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