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·4 de octubre de 2025

Le FC Metz s’enfonce contre l’OM et ne voit pas le bout du tunnel

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La première victoire attendra encore. Devant un stade Saint-Symphorien à guichets fermés, le FC Metz a vu l’Olympique de Marseille dérouler, sans pouvoir rivaliser (0-3).

Le temps presse mais ils n’y arrivent toujours pas. Les joueurs du FC Metz et leurs supporters n’ont pu que constater la différence abyssale de niveau qui les sépare de l’Olympique de Marseille, désormais leader provisoire de ce championnat. Et quel leader! Dans l’utilisation du ballon, la finesse des passes ou pour sentir les bons coups, a copie marseillaise promettait d’être solide, elle a été impeccable. Et les Messins étaient aux premières loges pour le constater.


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La décision s’était faite en tout début de deuxième période, lorsque Igor Paixao et Robinho Vaz combinaient dans la surface avant que le premier trompe Jonathan Fischer d’une frappe détournée par le malheureux Sadibou Sané (0-1, 54′). « Ce but vient vite, trop vite évidemment, avec en plus une situation qui n’est pas en urgence », déplore Stéphane Le Mignan. Le mal est fait. Et les Marseillais n’allaient plus jamais laisser une once d’espoir à des Messins qui avaient visiblement compris qu’ils étaient un ton au-dessus.

Profitant du marquage bien léger de la défense, l’OM doublait la mise grâce au travail de l’entrant Amine Gouiri qui servait Matthew O’Riley tout seul dans l’axe, à l’entrée de la surface, pour ensuite trouver le petit filet gauche du gardien messin (0-2, 69′). Gouiri et O’Riley, encore eux, échangeaient les rôles quelques minutes plus tard dans la surface et, entre trois joueurs, utilisaient l’espace, minuscule mais suffisant, pour se passer la balle et la mettre une troisième fois dans le but du FC Metz (0-3, 76′). Un score qui s’est alourdi « trop facilement » pour le coach messin.

Difficile d’exister

Il n’y avait malheureusement pas que les buts qui s’inscrivaient trop facilement sur la pelouse de Saint-Symphorien. Les Marseillais jouaient un football où tout leur semblait simple, instinctif. Que ce soit au milieu de terrain ou dans la surface, l’OM confisquait le ballon aux Grenats. Et le score aurait pu être bien plus lourd si les montants n’avaient pas sauvé Jonathan Fischer à deux reprises avant l’ouverture du score (30′, 50′).

En face, les Messins tentaient simplement d’exister et la fin de la première période laissait effectivement paraître un semblant de mieux, avec quelques incursions dans la surface : « Le sentiment à la mi-temps est positif, les joueurs sont bien, même si on défend beaucoup, explique Stéphane Le Mignan. On le faisait plutôt bien, on était contents de cela. »

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Photo : Julien Buret/LGM.

Quand bien même, la bonne volonté des joueurs – un peu mieux exprimée après la copie indigente rendue contre Le Havre – s’est heurtée au mur de la réalité et aux carences techniques de l’équipe. Les centres trouvaient rarement preneurs et lorsque les Olympiens partaient à la faute, les joueurs du FC Metz n’arrivaient pas à en profiter. A l’image de cette occasion de Cheikh Sabaly qui ne remportait pas son duel seul face à Geronimo Rulli, suite à une boulette de Nayef Aguerd.

Urgent de ne plus attendre

« Je pense que je n’ai pas grand-chose à reprocher aux joueurs dans l’engagement », affirme le coach. Sur le plan technique en revanche, « on doit être capables de faire beaucoup mieux, pense-t-il. Je pense que tout est lié au jeu. L’idée, c’est d’avoir des capacités à garder le ballon aussi, pour éviter de courir et de défendre, notamment contre des adversaires qui sont redoutables. »

Des capacités à développer et un constat sans équivoque alors qu’il est désormais urgent de lancer sa saison et que le public commence à tomber dans une forme d’impatience face au jeu proposé. Fait inédit de mémoire de jeune supporter, les groupes ultras ont quitté les gradins avant le coup de sifflet final. « Je les comprends », confie Jessy Deminguet. « À nous de nous se mettre au travail », ajoute le milieu de terrain qui assure qu’il « n’y a personne qui triche ».

Sans victoire au compteur et alors qu’une trêve internationale démarre, les Grenats n’ont alors plus d’autre choix que de s’en remettre à de jours meilleurs. Et au charbon, aussi…

au stade Saint-Symphorien.

FC Metz 0 – 3 OM

FC Metz : Fischer – Kouao, Gbamin (Colin, 21′), Sané, Yegbe, Ballo-Touré (Tsitaishvili, 78′) – Deminguet (Touré, 78′), Traoré, Hein – (cap.), Sabaly, Diallo (Madjo, 78′).

Olympique de Marseille : Rulli – Weah (Murillo, 80′), Pavard, Aguerd, Emerson Gomes (63′) – Hojbjerg (cap), O’Riley (Vermeeren, 85′), Gomes, Greenwood – Vaz (Gouiri, 63′), Paixao (Nadir, 80′).

Buts : Paixao (54′, 0-1), O’Riley (69′, 0-2), Gouiri (76′, 0-3).

Avertissements : Aucun.

Arbitre : Clément Turpin.

Affluence : Environ 28 300 personnes.

Photo : Julien Buret/LGM.

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