As Quinas
·15 de noviembre de 2024
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Grâce à sa large victoire face à la Pologne ce vendredi soir (5-1), le Portugal s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des nations. Et la première place de son groupe ne peut pas lui échapper non plus.
Rien. En première période, il ne s’est strictement rien passé. Si ce n’est les plaintes à répétition de Cristiano Ronaldo – qui a fini par manger son jaune à la 45e -, les errements défensifs de Renato Veiga et les passes forcées de Bruno Fernandes, victime une fois de plus du syndrome du super héros. Rafael Leão et Pedro Neto ont essayé de donner un peu de vie à la prestation portugaise, mais rien à faire. Il faut dire qu’avoir un hypocrite en guise d’entraîneur ne doit pas faciliter les choses.
Mais en seconde période, les choses se sont déroulées différemment. Le Portugal a mis bien plus de rythme, à l’image de Vitinha, qui est venu remplacer João Neves dès le retour des vestiaires, et qui a été l’auteur de l’une, si ce n’est sa meilleure performance sous le maillot lusitanien. La solution est d’abord venue des pieds de Rafael Leão, à l’heure de jeu. Après un run d’une quarantaine de mètres, l’ailier de 25 ans a trouvé Nuno Mendes, qui, à son tour, a déposé le ballon sur la tête de Leão.
Une dizaine de minutes plus tard, sur un bon travail de Pedro Neto puis de Vitinha, Diogo Dalot a envoyé un centre qui s’est heurté à la main d’un défenseur polonais. L’arbitre de la rencontre n’a pas hésité : penalty, que Ronaldo est venu transformer dans la foulée. Et puis les choses se sont accélérées. D’abord à la 80e, grâce à une praline barre rentrante envoyée par Bruno Fernandes, puis à la 83e, Pedro Neto, en forme avec Chelsea cette saison, a profité d’un bon ballon en profondeur de CR7 pour frapper très fort et marquer le 4e but portugais.
Enfin, à la 87e, Cristiano Ronaldo a fait du Cristiano Ronaldo version Real Madrid face à la Juventus (en un peu moins impressionnant, on le conçoit). Trouvé par Vitinha, le quintuple Ballon d’Or a fait les pas d’élan nécessaires pour envoyer un retourné acrobatique, comme si 39 ans n’était qu’un âge, comme pour marquer son immortalité et l’histoire du football encore un peu plus.
La réduction du score de Dominik Marczuk dans la foulée (88′) n’est pas venue entacher la bonne seconde période portugaise, qui, avec beaucoup plus d’entrain (6 frappes en 1ère, 13 en 2nde) enregistre sa quatrième victoire dans son groupe de Ligue des nations. Avec le résultat négatif de la Croatie (défaite 1-0 face à l’Écosse), les portugais sont à la fois assurés d’être qualifiés en quarts de finale, mais aussi de finir leader de leur poule.