Le préfet de la Loire promet de nouveaux arrêtés | OneFootball

Dernière sortie en date dans les colonnes du "Pays". Il revient sur le dispositif mis en place pour ce dernier match, qui rappelons-le, a vu les supporters toulousains limités à 300 quelques jours avant le déplacement et venir finalement à 360, parvenant à faire entrer tout le monde dans le parcage après des négociations avec le préfet qui n'avait daigné jusque-là ouvrir le dialogue : "Pour ce match, nous avions 70 policiers de Saint-Étienne, une compagnie de CRS de 140 hommes et deux engins lanceurs d’eau. Et ça nous a mobilisés de 17 heures à 1 h 30 du matin. Alors que les forces de l'ordre ont d’autres choses à faire que de sécuriser un match de foot". C'est pourtant une des missions premières des forces de l'ordre de venir sécuriser des évènements sportifs, culturels ou autres.

Le préfet de la Loire ne compte pas changer son fusil d'épaule. Le dialogue, la responsabilisation, ne sont pas à l'ordre du jour, demeure la répression comme seule réponse et ce dernier se justifie encore : "En septembre dernier contre Lille, une embuscade ressemblant au far-west. Des supporters de l’ASSE ont attaqué des bus et des voitures de supporters du LOSC qui n’avaient rien à se reprocher à coups de mobilier urbain et de pierres. Tant que je serai ici, je continuerai de la même façon à prendre des arrêtés pour limiter l’usage des forces de sécurité intérieure, en limitant le nombre de supporters adverses. Et en leur donnant un point de rendez-vous. Ce n’est pas par plaisir, mais pour assurer leur sécurité."

Là encore, le discours est rodé mais a beaucoup plus de mal à prendre. Il suffit de constater les moyens mobilisés pour encadrer 300 supporters de Toulouse. On constate d'ailleurs des moyens très conséquents, parfois plus important que dans le cadre d'un déplacement encadré lorsqu'une interdiction totale est prononcée.

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Pointé du doigt par les ultras comme étant un instigateur de la volonté de dissolution des Magic Fans et des Green Angels, le Préfet confirme à demi-mot : "Ça ne veut rien dire “en sous-marin”. Est-ce que depuis que je suis arrivé je fais semblant de dire que j’assure la sécurité autour de Geoffroy-Guichard ? Non ! J’ai expliqué les choses : l’intention du ministère de l’Intérieur vient de l’ensemble des notes qui remontent après chaque match. Elle s’appuie sur un certain nombre de constats qui ont été faits, pas seulement par moi."

À la question de savoir s'il est favorable à cette dissolution, Alexandre Rochatte botte en touche : "Je ne répondrai pas à cette question. Parce que c’est une décision nationale."

Il en profite pour marteler une dernière fois la doctrine du Ministre de l'intérieur, Bruno Retailleau : "La sécurisation des matchs de foot mobilise les policiers de manière trop importante."