OnzeMondial
·5 de diciembre de 2025
« Le Real est le pouvoir, le Barça la liberté », la formule choc de Joan Laporta

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Le président du Barça Joan Laporta ne s'est pas privé, lors d'un événement hier soir en Espagne, de piquer le Real Madrid avec une phrase forte en symbole.
Dans le cadre des Foros de Vanguardia, un événement organisé par plusieurs médias catalans, Joan Laporta a en effet livré l’un de ses diagnostics les plus identitaires sur les deux géants du football espagnol. « Le Real Madrid représente le pouvoir et le Barça, la liberté ».
Selon le président blaugrana, cette opposition symbolique résume non seulement la manière dont chaque club se perçoit, mais aussi la façon dont il fonctionne. Décrivant l’atmosphère de la tribune officielle de Bernabéu, Laporta glisse : « Je ne sais pas si on y fait des affaires. Il y a du pouvoir. Chez nous, c’est autre chose : nous sommes davantage du côté de la démocratie et de la liberté ». Tout en assurant entretenir une relation « correcte et cordiale » avec Florentino Pérez, il laisse transparaître une distance froide entre deux mondes qui se côtoient mais ne se ressemblent pas.
Cette idée de « liberté » est pour Laporta indissociable du modèle de gouvernance du Barça. Interrogé sur la possibilité d’imiter Madrid — où Pérez a déjà évoqué une éventuelle vente de 5 % du club — le président blaugrana a tranché. « Au Barça, nous ne nous posons même pas la question. Cela fait quatre ans que j’entends que nous deviendrions une société anonyme. Nous sommes les garants que le Barça restera toujours la propriété de ses socios ». Pour Laporta, ce statut constitue un « valeur ajoutée » intimement lié à la communauté qui fait vivre le club.
Laporta va plus loin encore, affirmant que même les investisseurs du projet Spotify Camp Nou apprécient précisément que le club ne soit pas une SA. « Nous avons construit une structure financière sans hypothèque. Devenir une société anonyme nous nuirait, c’est contraire à notre essence ». Le Barça, martèle-t-il, n’est pas une entreprise. « C’est une institution moderne, engagée dans la durabilité, l’égalité et la diversité. Une institution catalane ouverte au monde ».
Sur le volet sportif, le président a évoqué le mercato d’hiver, marqué par la dépression de Ronald Araujo et le départ estival d’Iñigo Martínez. « Deco travaille. Il peut y avoir des opportunités de marché. Nous serons prêts ». Laporta loue aussi le travail de Hansi Flick, capable de tirer le maximum d’un effectif recomposé, notamment en repositionnant Gerard Martín et en exploitant la polyvalence d’Eric García.
Concernant Araujo, Laporta a tenu un discours profondément humain. « Il faut le soutenir. C’est quelqu’un de sensible. Il m’a envoyé un message affectueux. Nous avons besoin d’un joueur comme lui ». Enfin, pour l’été, il n’exclut pas la quête d’un nouveau numéro 9 pour préparer l’après-Lewandowski, tout en promettant une gestion rationnelle. « Nous pouvons faire une grande opération, mais nous ne deviendrons pas fous. Beaucoup de coqs dans un même poulailler, ça ne marche pas », estime le président barcelonais.
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