OnzeMondial
·22 de octubre de 2025
Le Real Madrid était dépassé, une piste estivale balance sur son choix

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Il a choisi de signer en Premier League plutôt que de venir jouer au Real Madrid sous la houlette d’une de ses idoles, Xabi Alonso. Un international espagnol a profité d’une interview organisée par le média Diario AS pour donner sa version des faits sur ce qui a été selon beaucoup d’observateurs de l’autre côté des Pyrénées, un acte manqué pour la Maison Blanche.
Longtemps pressenti pour rejoindre le club de ses idoles en Liga, Martín Zubimendi a pris les observateurs à contrepied en Espagne. Au lieu de rallier le Real Madrid pour jouer sous les ordres de Xabi Alonso, son modèle selon lui, le milieu basque a choisi de partir en Angleterre pour signer à Arsenal. Un choix mûrement réfléchi grâce au projet proposé par Mikel Arteta après son expérience à Manchester City avec Guardiola.
Cette envie de rejoindre la Premier League au lieu de s’installer en Castille est venue naturellement comme il l’a expliqué dans un long entretien accordé au média espagnol Diario AS. «Quand j'ai décidé de quitter la Real Sociedad, j'ai senti qu'Arsenal était l'endroit idéal. Leur style de jeu, l'ambiance, la façon de travailler d'Arteta, tout s'accordait parfaitement », a confié le natif de Saint-Sébastien. L’Espagnol, décrit depuis ses débuts comme un joueur cérébral et mesuré, a insisté sur la dimension humaine de sa décision : «Dès que j'ai parlé avec Mikel, j'ai su que c'était la bonne décision.» Sous la houlette d’Arteta, Zubimendi a trouvé ce qu’il recherchait à Arsenal avec un environnement certes exigeant, mais qui prône la jeunesse et l’envie de progresser avec un groupe soudé. «Il y avait une équipe très jeune, très passionnée, très unie, avide de victoires. Même s'ils n'y sont pas encore parvenus, cela les rend encore plus impatients», poursuit-il.
L’été dernier, beaucoup le voyaient pourtant endosser la tunique blanche du Real Madrid. D’autant plus que Xabi Alonso venait d’y poser ses valises comme entraîneur. Un contexte propice aux rumeurs, mais que Zubimendi balaie d’un ton ferme : «Je ne peux pas parler d'autres clubs. J'avais choisi Arsenal et j'y suis allé à fond.» Le journaliste de Diario AS lui a tout de même lancé la question qui brûle les lèvres en Espagne : était-il la pièce manquante du Real Madrid ? Le Basque, modeste, n’a pas cherché à tirer la couverture vers lui. «Beurk… Je ne sais pas, je ne sais pas. On parle de très grands clubs. Dire qu'il manquait un élément comme moi au Real Madrid, c'est aller très loin, car tous leurs joueurs sont spectaculaires.»
Zubimendi n’a pas seulement tourné la page de la Liga, il a ouvert un nouveau chapitre de sa carrière dans un championnat plus physique, plus intense, et au sein d’un effectif qui se construit pas à pas pour enfin redevenir champion d’Angleterre. Pour cela, son modus operandi reste le travail couplée à une certaine modestie afin de garder les pieds sur terre : «C'est pareil à Arsenal. Le joueur qui était à ma place est, pour moi, l'un des meilleurs du monde. Le club a décidé qu'il avait besoin de changement, et c'est là-dessus que je travaille, pour améliorer l'équipe», conclut-il.
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