Le Journal du Real
·12 de agosto de 2025
Le Real Madrid retourne à Innsbruck, 55 ans après une incroyable remontada

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·12 de agosto de 2025
C’est une compétition qui a disparu en 1999, comme le club qui nous intéresse précisément aujourd’hui, dont la victoire au Bernabéu en octobre 1970 a failli éliminer précocement le Real Madrid.
Ce souvenir appartient à ceux qui suivent les Madridistas depuis de nombreuses décennies et le match amical à Innsbruck à 19h00 permet justement de revenir sur un exploit oublié. À l’époque, les hommes entraînés par la légende Miguel Munoz – qui a mené le club madrilène à quatre finales de C1 entre 1960 et 1966, dont deux sacres –, sortent de quatre campagnes européennes consécutives ratées. En effet, l’Inter, Manchester United, le Rapid Vienne et le Standard de Liège mettent successivement fin au parcours du Real.
En 1970-1971, Madrid dispute ainsi une autre coupe d’Europe, pour la première fois de son histoire : la C2. Et, au deuxième tour, après avoir écarté facilement les Maltais du Hibernians FC, la bande de Munoz voit le FC Wacker Innsbruck se dresser sur son chemin. Mais le match aller ne se passe pas du tout comme prévu.
Comme l’a rapporté le quotidien MARCA ce mardi, le 21 octobre 1970, dans un Bernabéu loin d’être rempli, l’équipe autrichienne parvient à réaliser un exploit en devenant le quatrième club de l’histoire à gagner dans l’enceinte madrilène, après la Juventus, l’Inter et le Standard de Liège.
Le Real n’a pas le choix et doit donc remonter le score au match retour pour espérer se qualifier pour les quarts de finale. « C’est plus difficile, mais pas impossible », avait déclaré Miguel Munoz. Et, la magie va s’opérer pour la première fois à l’extérieur.
Jusqu’à cet automne 1970, les Madridistes avaient toujours renversé la situation devant leur public. Cette fois-ci, dans un Tivoli Stadium plein à craquer, Toni Grande ouvre la marque à la 13e minute de jeu pour ramener les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux rencontres. Il a fallu attendre ensuite la toute fin de match pour voir Manolín Bueno offrir le but de la qualification (84e).
« Je ne me souviens pas très bien du déroulement de l’action qui a mené au but, pour être honnête. Ce dont je me souviens clairement, c’est ce que j’ai pensé : ‘Mais qu’est-ce qui leur arrive ? Ils sont tous devenus fous ou quoi ?’ À ce moment-là, je n’ai pas réalisé que ce but nous qualifiait pour le tour suivant. Ils m’ont tellement serré dans leurs bras que je pouvais à peine respirer », a déclaré le héros pour MARCA.
Depuis, le Real Madrid n’est jamais parvenu à réitérer un tel exploit…
Eliott Lafleur