Le Stade de Reims « est en danger », mais ne se dresse pas « avec la peur au ventre » face au LOSC | OneFootball

Après Samba Diawara, c’est Mory Gbane qui apparaissait en conférence de presse ce jeudi, à deux jours du duel entre le LOSC et le Stade de Reims. La préparation rémoise pour ce rendez-vous est surtout mentale.

C’est ce que l’on peut appeler un match couperet : le Stade de Reims (14e), qui lutte encore pour son maintien dans l’élite, et le LOSC (5e), qui souhaite accrocher la quatrième position synonyme de barrages de Ligue des Champions, espèrent tous deux pouvoir empocher un résultat qui leur serait favorable dans leur course respective. Les Rémois se contenteraient bien d’un match nul, un point leur suffit pour leur survie, tandis que les Dogues sont dans l’obligation d’engranger trois précieux points pour maintenir la cadence.

Apparu en conférence de presse ce jeudi, à deux jours du coup d’envoi de cette rencontre, Mory Gbane était « conscient du danger » qui sommeille : « On avait des cartouches à jouer, des matchs abordables pour pouvoir avoir notre maintien, mais on les a mal gérés. On est vraiment en danger, mais je pense que l’on saura faire face. On va s’en sortir, nous maintenir. On est assez concentré. Le danger est là, mais on est conscient de ça. Aujourd’hui, on se prépare mentalement pour faire un gros match à Lille et nous maintenir », lâchait-il.

Tout se joue dans la tête

Cette notion mentale a été répétée à plusieurs reprises par le milieu de terrain. Ce dernier estime que tout, ou presque, va se jouer dans la tête : « On n’a pas la peur au ventre. […] On a vraiment un bon état d’esprit. On est déterminé à obtenir un bon résultat. Il y a parfois des galères dans un match, ce qui fait que cela ne part pas bien, mais c’est à nous de nous remettre en cause. On va mieux démarrer le match et faire les choses bien », poursuivait-il.

Bien démarrer, cette donnée a également été mentionnée par le technicien rémois et le message semble être passé : « On va se concentrer sur notre propre résultat. S’il est bon, on est sauvé. On doit se concentrer sur nous, pas sur les autres. On a du potentiel dans l’équipe, suffisamment pour faire face au danger. L’aspect mental, surtout pour débuter ou pour réagir, est important parce que quand on prend un but, il faut faire deux fois plus d’effort. Si vous ne faites pas attention, vous vous faites piéger », concluait ainsi Mory Gbane, prêt à résister à la pression imposée par la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Il ne faut qu’un point aux Rémois, le nul leur convient.