le11
·24 de mayo de 2025
Le VAFC est « convaincu de pouvoir faire mieux » avec Stéphane Moulin qu’avec Vincent Hognon

In partnership with
Yahoo sportsle11
·24 de mayo de 2025
Une semaine après le clap de fin de la saison 2024/2025, le VAFC a déjà lancé les grandes manoeuvres en revoyant sa gouvernance et en changeant d’entraîneur. Exit Vincent Hognon, place à Stéphane Moulin. Un choix justifié par Yoann Godin, le directeur général du club, à l’occasion d’une conférence de presse organisée ce samedi.
En quête de stabilité, du propre aveu de Yoann Godin, le VAFC vient pourtant de choisir son quatrième entraîneur différent en moins de deux ans. « Là-dessus, je fais mon mea-culpa, amorce le directeur général du club nordiste. Ce n’est pas l’état d’esprit de ce qu’on veut mettre en place. » Et pour tenter de couper court à cette instabilité, Valenciennes a décidé de miser sur Stéphane Moulin, un entraîneur qui se définit lui-même comme un bâtisseur, et qui a longtemps été le roi de la longévité en Ligue 1 lors de son passage sur le banc d’Angers.
Dave Winter/FEP/Icon Sport
Il y a eu un premier contact qui ne s’est pas concrétisé, mais les échanges étaient bons et on avait gardé une relation.Yoann Godin à propos de la relation avec Stéphane Moulin.
Un profil qui plaît à Valenciennes depuis de nombreux mois. « Après la séparation avec Ahmed (Kantari), on avait eu un premier échange constructif avec Stéphane (Moulin), confirme Godin. Cela ne s’était pas fait, mais on savait aussi qu’on avait un coach d’expérience avec Vincent (Hognon) qui pouvait nous aider. Il y a eu un premier contact qui ne s’est pas concrétisé, mais les échanges étaient bons et on avait gardé une relation. »
Et après avoir rapidement tiré les enseignements de la demi-saison passée avec Vincent Hognon, la direction du VAFC a décidé de donner un nouvel élan à son projet. « On sait qu’on veut jouer le haut de tableau, pour ne pas dire plus pour le moment. La question était de savoir si on pouvait y arriver avec Vincent, je pense que oui. Est-ce qu’on peut faire mieux avec Stéphane (Moulin), je le pense aussi, assène Yoann Godin. C’était ma conviction et comme Stéphane avait parlé à la presse pour dire qu’il était prêt à reprendre, je l’ai sollicité à nouveau pour savoir s’il était intéressé. »
Et les nouveaux échanges, amorcés dès le mois d’avril, ont fini par déboucher sur un accord entre les deux parties. « Soit on avançait avec Stéphane (Moulin) qui était motivé, soit on continuait avec Vincent (Hognon). Ce n’était pas acté. Il y avait de fortes chances qu’on continue avec Vincent. Maintenant, il faut avoir des idées, des convictions. C’est pour ça qu’on a fait le choix de changer de coach« , résume le dirigeant valenciennois, persuadé d’avoir fait le move idoine pour (enfin) faire décoller le projet Sport Republic.
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport