Le Journal du Real
·6 de febrero de 2025
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·6 de febrero de 2025
Dans la douleur, le Real Madrid s’est imposé sur la pelouse de Butarque (2-3) grâce à des buts de Luka Modrić et Endrick en première mi-temps, puis de Gonçalo Garcia qui a délivré les merengue dans le temps additionnel de la rencontre. Le buteur en forme du Castilla a pu endosser le costume d’homme providentiel en qualifiant la Maison Blanche dans le dernier carré de la compétition, mais il ne s’agit que de l’arbre qui cache la forêt. Bon nombre d’enseignements sont à tirer de ce match et voici les trois points les plus importants à retenir.
Après 10 premières minutes bien laborieuses, le Real Madrid a vu ses cadres prendre les commandes de la rencontre. Rodrygo et Luka Modrić ont montré la voie en première période pour aider la formation madrilène à mener au score. L’ailier brésilien trouve parfaitement le milieu croate démarquer et qui trouve un trou de souris pour rentrer dans la surface et placer le ballon au fond des filets (0-1, 18e).
Sept minutes plus tard, Endrick vient rajouter son nom sur le tableau d’affichage (0-2, 25e) après un cafouillage dans la défense de Leganés et inscrire son troisième but dans la compétition cette saison. Ces deux buts montrent le plus gros écart d’âge entre deux buteurs dans le même match dans l’histoire du Real (18 ans et 39 ans). Le Brésilien a pu tirer son épingle du jeu en marquant un nouveau but, tandis que le Croate montre qu’il est toujours aussi indispensable pour Carlo Ancelotti.
En première période, les leaders ont donc pris leur rôle à cœur sur un terrain où l’Atlético est venu se casser les dents en championnat il y a à peine deux semaines (1-0). Malgré une réduction du score sur penalty en fin de premier acte (1-2, 39e s.p), le Real Madrid offre une copie sérieuse, mais qui manque de fantaisie, apportée uniquement par Rodrygo, Brahim Díaz et Modric. Celle-ci se caractérise par une envie de jouer, qui va disparaître au fil des minutes en seconde période.
Bien plus timoré, les Madrilènes patinent en seconde période et se font rejoindre au score vers l’heure de jeu (2-2). Le remplacement de Rodrygo par Vinicius aura eu l’effet inverse escompté par Carlo Ancelotti. Une Vini-dépendence s’installe et le jeu ne penche que de son côté, sans grande réussite. Arda Güler, déjà peu visible dans le premier acte, devient introuvable et Brahim Díaz ne peut plus autant provoquer qu’en première période, ce qui est fort dommage.
Buteur, Endrick aussi n’a pas assez pesé sur la défense de Leganés et laisse sa place à la nouvelle terreur du Castilla, Gonzalo. Le jeune attaquant de 20 ans dispute sa troisième partie avec le Real Madrid et va devenir l’homme providentiel. Sur une énième incursion dans la surface des Pepineros, Brahim Díaz réalise un centre déposé sur la tête de Gonzalo Garcia, qui, dans les ultimes secondes de la rencontre, envoie le Real Madrid en demi-finale de Copa del Rey. Un moment hors du temps pour le joueur formé à Valdebebas qui sauve les siens et inscrit son premier but pour les merengue.
Un moment d’exception pour celui qui a déjà inscrit 19 buts sous la houlette de Raul du côté du Castilla et qui réalise une entrée fracassante, en plus d’accomplir un rêve de gamin. Cela ne peut as être dit pour tout le monde ce soir, surtout pour un défenseur qui a réalisé sa première titularisation chez les pros en défense centrale.
Paniqué, impatient, le défenseur n’a pas fait bonne figure ce soir. Pourtant, il avait une occasion unique de pouvoir s’installer sur la durée dans l’équipe première du Real Madrid, mais un manque de force mentale aura eu raison de lui. Uniquement trois duels remportés sur sept, un penalty donné et un ballon qui avait l’air de lui brûler les pieds, le match face à Leganés fut un long chemin de croix pour Jacobo Ramon.
Peu aidé par Tchouaméni qui a manqué de tranchant et un Ferland Mendy fantomatique, le défenseur central de 20 ans a rendu une mauvaise copie alors que le Real Madrid est en manque de bases solides. Rassuré par Carlo Ancelotti en conférence de presse, Ramon pourrait payer cher cette mauvaise prestation et pourrait ne plus avoir d’occasions de refaire une apparition dans le onze de départ du Real Madrid. La charnière 100% Fabrica n’a pas tenu ses promesses pour Ancelotti qui devrait revenir à un Asencio-Tchouaméni pour les prochaines échéances.