Le Journal du Real
·7 de noviembre de 2024
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·7 de noviembre de 2024
Si la statistique s’avère douloureuse, le contenu l’est d’autant plus. Mardi soir, au sein d’un Santiago Bernabéu orné des couleurs valenciennes, les supporters du Real Madrid ont assisté impuissants à la débâcle de leur équipe.
Chaque passe, chaque frappe, chaque but de ce 1-3 symbolisent les forces d’un Milan transcendant, mais surtout les failles d’un Real Madrid méconnaissable.
Onzième minute. Un corner rentrant, presque anodin, permet au défenseur rossoneri Thiaw d’ouvrir le score. À l’image de Tchouameni, les locaux semblent alors davantage contempler le ballon, que de le hoter de leur surface. Cette impression se manifeste en réalité.
Tout au long de cette traversée du désert, le Real Madrid agissait davantage sous le coup de la réaction que de l’anticipation en phase défensive. Pas de doute, un retard constant sur le porteur de balle, plus une « protection de surface » inexistante, est égal à des occasions concédées.
Vingtième minute. Suite à un tacle mal maîtrisé d’Emerson sur attaque placée, Vincius se fait justice lui-même à l’aide d’une panenka. Un exploit individuel ne pouvant camoufler un jeu offensif apathique.
Opposés à un bloc rouge et noir tant dense que reculé, les Merengues n’ont pas su tirer profit de leurs atouts habituels. Les frappes de loin couplées au jeu horizontal se révélaient imprécis techniquement. De surcroit, le manque de dépassement de fonction ainsi que de mouvement sans ballon a rendu la tâche facile aux adversaires du soir.
Trente-neuvième minute. Une passe non chalante en phase de relance, permet à Pulisic de récupérer la possession. Poursuivie par… Pratiquement aucun joueur du Real Madrid, ce dernier offre une frappe à Leão que Morata pousse, dans un second temps, au fond des filets.
En réaction aux projections rapides des Rossoneri à la récupération, le 4-4-0 madrilène, ne se repliait pas efficacement, du moins rapidement. Ajoutez à cela un double pivot inexistant défensivement et voici la recette d’une équipe friable sur les attaques rapides adverses.
Soixante-douzième minute, les Milanais, exemptés de tout marquage, avancent. Fofana puis Reijnders, aidés par Leao, dévorent l’espace gauche qui leur est mis à disposition avant de breaker définitivement les locaux.
Les deux milieux du soir, côté Fonseca, incarnaient les deux rôles primordiaux au sein de cette équipe, à savoir le relanceur et le créateur. Au fil des minutes, ces derniers se retrouvaient de plus en plus libres au cœur d’un axe de plus en plus dégarni de joueurs vêtus de blanc.
Avec tout le respect que l’on doit aux Milanais, ce match, ils ne l’ont pas gagné, c’est le Real Madrid qui l’a perdu.
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