« Les supporters du Real Madrid vivent dans un monde parallèle », Santi Giménez critique envers le madridisme | OneFootball

Ce samedi 27 septembre, le Real Madrid s’est déplacé au Metropolitano pour y affronter l’Atletico de Madrid. Ce déplacement s’est conclu par une lourde défaite très critiquée par le monde du football. Un revers cuisant pour le Real Madrid qui a cédé la première place du classement de la Liga au FC Barcelone.

Après sept victoires en sept matchs toutes compétitions confondues, certains supporters madrilènes pensaient que le Real Madrid était invincible. Après la défaite face au rival de Madrid, ils ont vécu un difficile retour à la réalité. C’est à ce sujet que Santi Giménez a parlé du Real Madrid, dans l’émission Carrusel Deportivo de la radioCadena SER, notamment en critiquant les éloges adressées à certains joueurs madrilènes.

Les supporters du Real Madrid effectuent des comparaisons inopportunes

D’après lui, l’équipe actuelle de la Casa Blanca est plus mauvaise que celle qui a gagné les deux dernières Ligue des champions, à l’exception de l’attaque, avec Kylian Mbappé : « Étant donné qu’ils vivent dans l’éloge permanent et dans l’hyperbole, ils finissent par vivre dans un monde parallèle. Ils comparent Mastantuono à Di Stéfano, Arda Güler à Lamine Yamal… Ils sont tous très forts, mais bon… […] Ce n’est pas la même chose que d’avoir Kroos, Modrić et Casemiro que ce qu’ils ont actuellement ».

Pour le milieu de terrain madrilène considéré comme le meilleur milieu de terrain au monde par bon nombre de supporters, Santi Giménez est clinique : « Concernant Bellingham, il y a deux ans, il était destiné à devenir le meilleur jeune d’Europe, et aujourd’hui, nous ne savons ni où il joue ni ce qu’il fait au Real Madrid ».

En plus de l’Anglais, il s’attarde également sur Valverde : « Valverde est aujourd’hui estompé dans le jeu. Ce n’est plus le même joueur qu’il y a trois ans. Il apparaît moins dans les matchs. Pour moi, c’est pour deux raisons : la première, c’est qu’il n’est pas bien physiquement, et la seconde, c’est le style de jeu de Xabi Alonso. Son but est de récupérer les ballons dans le camp adverse pour courir moins, mais le point fort de Valverde c’est de courir ».